Manifestation anticapitaliste du 1er mai 2010

Dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses,

Manifestation anticapitaliste du 1er mai 2010

Samedi le 1er mai 2010
Rendez-vous à 16H00
Au Carré St-Louis (en face du métro Sherbrooke)

Manif organisée par la CLAC 2010

Le capitalisme c'est la crise !
Allons battre le pavé !

Le capitalisme est un système générateur d’inégalités sociales, qui exploite les ressources humaines et naturelles sans vergogne. Ce système est destructeur pour des milliards d’êtres humains, les femmes en tête de liste, au Nord comme au Sud qui s’appauvrissent en subissant les foudres des mises à pied massives et la compression de l’accumulation du capital vers les plus riches. Tout ça avec la complicité des États et des gouvernements qui les dirigent.

Depuis le début de la crise en 2007, le nombre de chômeurs et de chômeuses dans les économies dites « développées » a gonflé de plus de 13,7 millions, dont près de 12 millions pour la seule année 2009. Le nombre de sans emploi dans le monde a atteint 212 millions, soit 34 millions de plus qu’en 2007. Sans compter que plus de la moitié de la main-d’œuvre mondiale est en situation d’emploi vulnérable, que 633 millions de travailleurs et travailleuses ainsi que leurs familles vivaient avec moins de 1,25 $ par jour en 2008. Une situation catastrophique pour les trois quart (3/4) de l’humanité. Mais tout particulièrement pour les femmes et les immigrantEs qui subissent les affres du capitalisme toujours plus brutalement.

Le capitalisme génère des crises économiques successives. Et pas question que ces crises affectent le gousset des boss et des dirigeants. À preuve, les 100 patrons canadiens les plus riches, ont gagné 174 fois plus que le salaire moyen de leurs employéEs en 2008. À part les subventions astronomiques, les crédits de taxes et d’impôts et l’évasion fiscale dont leurs entreprises bénéficient, les patrons se versent, sur le dos de leurs travailleurs et travailleuses, des salaires, bonis et primes complètement indécents.

Ni le capitalisme, ni le patriarcat ne sont humanisables ou réformables. À chaque crise, ils ne deviennent que plus injustes et plus sanglants. Lorsque les ressources se font plus rares, ils vont les voler plus loin au Sud, par la force et les guerres. Lorsque les peuples résistent et s’insurgent, le poing de l’armée et de la police est encore plus répressif.

Nous sommes plusieurs à nous demander ce qu’il adviendra, d’ici les prochaines années, de l’Humanité. Les guerres impérialistes meurtrières où le viol des femmes est érigé en système, l’accroissement exponentiel des inégalités sociales, une pauvreté qui tue quotidiennement des milliers de personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, l’exploitation éhontée des ressources naturelles de la planète entraînant famines, maladies et déplacements des populations, des crises sociales sans précédent, des mises à pied massives entraînant des pertes d’emplois et l’appauvrissement de régions entières du globe, des millions de décès causés par la pollution, la destruction des écosystèmes et la disparition de milliers d’espèces animales et végétales, etc. Pendant que les femmes et les travailleurs et travailleuses sans statut sont de plus en plus précariséEs, que des centaines d’immigrantEs vivent dans la peur de la déportation, la classe dirigeante fait tout pour convaincre la population que c’est encore à elle de faire des sacrifices !
Nous ne pensons pas détenir LA solution. Cependant, nous croyons fermement que notre bien-être collectif ne se réalisera pas à l’intérieur du système capitaliste. De plus, jamais les femmes ne sortiront de cette exploitation et de cette soumission millénaire à l’intérieur du patriarcat.

Nous sommes des milliers à être indignéEs et en colère. Nous devons sortir du pessimisme ambiant. L’individualisme ne doit plus nous servir de refuge. Nous devons trouver le temps, l’énergie et la combativité nécessaire pour lutter.

Comme nous n’avons pas d’argent, ni de prestige, notre seul pouvoir réside dans notre nombre.

Ce 1er mai 2010, joignons nos voix aux millions de travailleurs et de travailleuses, de sans emploi, de sans statut, de femmes, d’autochtones et d’oppriméEs en lutte partout à travers la planète et prenons la rue, allons battre le pavé !

Samedi le 1er mai 2010
Rendez-vous à 16H00
Au Carré St-Louis (en face du métro Sherbrooke)

Cette manifestation du 1er mai est organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes 2010 (CLAC 2010). Ce regroupement d’individus et de collectifs anticapitalistes travaille actuellement à organiser une grande campagne politique d’information et de mobilisation contre la venue du G-20 au Palais des congrès de Toronto, les 26 et 27 juin prochain.

Pour informations sur la manifestation du 1er mai ou encore sur la campagne et la mobilisation contre le G-20 à Toronto :

2010.1ermai [arobas] gmail.com

http://www.clac2010.net

(514) 432-0282

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