Pour publication immédiate
Montréal le 1er mai 2011 - Pour la quatrième année consécutive, plus de 1 200 manifestant(e)s ont marché dimanche dans les rues du centre-ville de Montréal, dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. La manifestation, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes Montréal (CLAC-Montréal), visait à dénoncer le système capitaliste, principal générateur d’exploitation et de pauvreté dans le monde.
Un peu après le départ du cortège, les policiers ont tenté, sans raison apparente, d’arrêter un manifestant et ont par la suite séparé le Baby Bloc (ou contingent des enfants) du reste de la manifestation, faisant ainsi augmenter le niveau de tension dans la rue. Après 45 minutes de marche, les policiers, présents en quantité démesurée, ont rapidement mis fin à la manifestation au coin des rues René-Lévesque et Metcalfe par une intervention musclée.
À la veille des élections fédérales, les manifestant(e)s avaient prévu se rendre au bureau du candidat conservateur de Westmount-Ville-Marie, Neil Drabkin. En choisissant cette cible, les manifestant(e)s voulaient dénoncer les politiques répressives, guerrières et antisociales du gouvernement Harper. En effet, sous prétexte de rembourser les mesures de relance économique, les Conservateurs, comme tous les gouvernements antérieurs, demandent aux classes populaires et aux plus pauvres de se serrer la ceinture une fois de plus afin de sauver le système capitaliste. Ils inventent de nouvelles taxes qui touchent les plus pauvres, coupent dans les programmes sociaux ainsi que dans les prestations pour les personnes assistées sociales et les personnes âgées.
Mais pire encore. Alors que les grosses banques et les capitalistes ont été responsables de la crise, les gouvernements n'osent pas les mettre à contribution sous prétexte que cela fragiliserait l'économie, on va même jusqu’à réduire les impôts des grandes entreprises! Mais fragiliser le budget des moins nantis, ça, ce n'est pas grave!, s’exclame Mathieu Francoeur, porte-parole de la CLAC-Montréal. Il continue en affirmant que la présence policière n’avait qu’un but : empêcher l’exercice d’un droit démocratique par la provocation et de servir les intérêts des bourgeois de ce monde, affirme Mathieu Francoeur, porte-parole de la CLAC-Montréal pour la manifestation anticapitaliste du 1er mai.
Cette manifestation a été organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes Montréal (CLAC Montréal), un regroupement de collectifs et d’individus qui militent activement contre le capitalisme et le patriarcat. http://www.clac-montreal.net
- 30-