La Banque Royale du Canada (RBC) est à la tête d’un groupe de 27 banques qui avancent les 6,8 milliards nécessaire à la réalisation de Coastal GasLink. Au Canada les banques qui font parti de l’entente sont ATB Financial, la Banque de Montréal, la Banque Scotia, CIBC, la Canadian Western Bank, Exportation et développement Canada, la Banque Nationale et la Toronto Dominion. Bref, tout le secteur bancaire canadien supporte les pipelines.
De plus, Coastal GasLink est développé non seulement par TransCanada, qui nous avait amené l’oléoduc Énergie Est, mais aussi à 65 % par Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR) et AIMCo, une société d’état albertaine qui gère des fonds de pension. Aussi, les compagnies d’assurances faisant affaire avec les compagnies de pipeline Canadienne sont américaine, qu’il s’agisse de Liberty Mutual, AEGIS ou l’Energy Insurance Mutual.
Finalement, le gouvernement canadien à effectué un prêt de 500 millions de dollars à TransCanada pour la réalisation de Coastal GasLink [1]. En général, le gouvernement a investi ou soutenu les projets de pipeline dans l’ouest canadien à la hauteur de près de 23 milliards [2]. Il n’y a donc aucun espoir que les gouvernements cessent de soutenir ces projets dans lesquels ils ont déjà des milliards investis. C’est donc à la population générale de se faire entendre pour exiger que ces projets cessent pour de bon, et que les hydrocarbures restent dans le sol.
Sources :
[1] https://www.iisd.org/system/files/2021-07/oil-gas-pipelines-green-recovery-canada.pdf
[2] Ibid.
