Défendre la Terre: la résistance des femmes autochtones au Plan Nord et à la violence dans leur communauté

Des Innushkueuat (femmes innues) s’exprimeront sur le Plan Nord et la violence vécue par leurs communautés. Les militantes parleront de leur opposition au plan de développement industriel massif qui leur est imposé par le gouvernement ainsi que des impacts des nouvelles infrastructures de développement au nord du 49e parallèle et de leurs conséquences dévastatrices sur les plans culturels et environnementaux.

L’événement se déroulera en français avec traduction simultanée en anglais dans un lieu accessible aux fauteuils roulants. Une garderie sera disponible si vous avisez 48 heures à l’avance. Présenté par Missing Justice (Justice pour les femmes autochtones disparues et assassinées), en collaboration avec le Regroupement de solidarité avec les Autochtones, le PASC et le Collectif de solidarité anti-coloniale.

Denise Jourdain, Élyse Vollant et Ellen Gabriel seront les conférencières invitées.

Élyse Vollant est membre des Innushkueuat de la communauté de Uashat mak Mani-utenam. Elle est mère de famille de huit enfants et grand-maman de deux petits enfants. Elle est une des marcheuses qui a marché de Uashat mak Mani-utenam à Montréal à l’occasion de la Journée de la Terre pour dénoncer le Plan Nord. Élyse est aussi une des douze femmes emprisonnées lors du blocus de la route 138 en mars 2012.

Denise Jourdain est une Ishkueu de la communauté de Uashat mak Mani-utenam . Elle est présentement enseignante en innu-aimun (langue innue) à l’école primaire de Johnny Pilot. Elle est une descendante directe de la famille Vachon et de la famille Jourdain qui ont milité pour le maintien de leurs droits territoriaux dans les années 50, qui ont défié les autorités municipales, gouvernementales et ecclésiastiques. Elle a aussi été emprisonnée pour avoir défendue ses droits territoriaux en mars 2012 lors du blocus de la 138.

Ellen Gabriel s’est fait connaître du public lorsqu’elle fut choisie par le Peuple de la Maison longue et sa communauté de Kanehsatake comme porte-parole durant la crise d’«Oka» de 1990. Elle est militante pour la défense des droits humains depuis les 22 dernières années et défend les droits collectifs et individuels des Autochtones. En 2004, Ellen Gabriel fut élue présidente de l’Association des femmes autochtones du Québec, une position qu’elle préserva jusqu’en décembre 2010. Elle croit que la décolonisation s’achèvera en implantant la Déclaration sur les droits des peuples autochtones de l’ONU avec la complète et effective participation des peuples autochtones. Elle milite pour l’égalité des sexes, pour la revitalisation des langues autochtones, de la culture, des traditions et des structures gouvernementales autochtones.

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