Comme annoncé, la CLAC a pris la rue coûte que coûte!
Les 2000 manifestants et manifestantes, malgré la provocation, l'intimidation et la répression policière, ont crié leur colère dans les rues du Vieux-Montréal! Et le SPVM protège les crosseurs!
Montréal, le 1er mai 2013 – Pour la sixième année consécutive, la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal a organisé une manifestation anticapitaliste à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses du 1er mai.
La manifestation a quitté l'hôtel de ville de Montréal à 18h avec l'objectif de se rendre au tristement célèbre club privé 357C, dit le club des crosseurs.
Le SPVM, police politique au service de l'élite politico-financière corrompue, a une fois de plus empêché la population d'exprimer son ras-le-bol des injustices et des abus, en utilisant une force disproportionnée. Encore une fois, il a décidé arbitrairement de brutaliser et de criminaliser plus de 400 personnes personnes dont le seul délit était de contester l'ordre établi étouffant. Le règlement P-6 n'est qu'un prétexte pour faire taire toute dissidence.
Les mesures d’austérité actuellement mises de l'avant, tant par le gouvernement fédéral que provincial (telles que
les réformes de l’assurance-chômage et du régime d'aide sociale), démontrent clairement que les détenteurs du pouvoir politique ne sont que les exécutants des intérêts capitalistes, qu'ils défendent bec et ongles au détriment
des droits sociaux acquis de haute lutte au cours de l'histoire par la classe ouvrière et les laisséEs-pour-compte.
En ce 1er mai, la CLAC voulait parcourir la distance symbolique qui sépare l'hôtel de ville de Montréal du club privé 357C. Ce repaire de crosseurs représente spectaculairement la « culture » du secret et le chevauchement de la classe possédante, de la classe politique et du crime organisé.
Selon Emma Smith, coporte-parole de la CLAC, « pour justifier l’exploitation et l’injustice, les élites ont toujours opéré sur le mode du mensonge, de la corruption, de la manipulation et de la violence. La collusion, le copinage et les magouilles de toutes sortes ne sont pas l’exception : se sont les règles élémentaires du jeu capitaliste ».
Dans ce contexte de polarisation des intérêts de classe, il n’est pas étonnant que les gouvernements se votent des lois pour faire taire la contestation populaire et réprimer quiconque entend perturber l’ordre politique et économique dominant. L'insistance des élus municipaux (et au premier chef du très corrompu parti Union Montréal) à maintenir le liberticide règlement municipal P-6 n’est que le dernier exemple de ce ressac répressif.
« Historiquement, le 1er Mai a toujours été une journée internationale de revendication et de lutte à caractère anticapitaliste. La CLAC se positionne résolument en continuité avec cette fière tradition de lutte populaire et
ouvrière », conclut William Tremblay, l'autre coporte-parole de la CLAC.
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