Un message d'allié-e-s de la CLAC. --- Le Syndicat de locataires autonomes de Montréal appelle à une manifestation publique ce jeudi, à 9h, à la station de métro Lionel Groulx. À 10h, la police lancera l'une des plus grandes évictions de campements de 2022, et l'une des premières expulsions majeures de la saison automnale. Nous nous déplacerons de Lionel Groulx vers le site des campements. Partagez largement et faites sortir vos réseaux. Ces évictions de campements des gens sans-abri mettent sérieusement en danger la vie des personnes sans-abri, surtout à l'approche d'un hiver froid.
La projection sera suivie d'un panel de discussion sur le thème du travail avec les personnes intervenantes suivantes :
Dans le cadre de sa campagne de mobilisation contre la pauvreté et la précarité intitulée « Ils sont riches parce qu'on est pauvres et on a raison de se révolter ! » (voir détails plus bas), la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal) tiendra une une série de discussions thématiques sous forme de 6 à 8, qui auront lieu dans différents quartiers de Montréal. La formule est simple : présentations d'une vingtaine de minutes chacune par des personnes impliquées dans un groupe en lien avec la thématique choisie, suivies d'une discussion ouverte avec la salle.
La CLAC vous invite à la première de cette série, qui portera sur la criminalisation de la pauvreté,le profilage et l'exclusion sociale.
Assemblée populaire
Jeudi, le 3 novembre 2016
Au 1710, rue Beaudry (métro Beaudry)
Gratuit !
Déroulement de la soirée :
Appel à un contingent anticapitaliste lors du rassemblement organisé par la Coalition Solidarité Montérégie pour les services publics et les programmes sociaux et l'Assemblée de mobilisation citoyenne pour les centres de la petite enfance (AMC-CPE), devant le forum des "idées" du PLQ.
Date et heure : Vendredi 23 septembre, 18h30
Rendez-vous du contingent : collège Champlain, 900 Riverside, à quelques minutes à pied du métro Longueuil
Travailleurs et travailleuses, syndiquéEs ou non, chômeurs et chômeuses, précaires, étudiants et étudiantes, immigrantes et immigrants, nous sommes tous et toutes concernéEs par la réforme de l’assurance-chômage. Cette plus récente attaque s’inscrit dans le programme d’austérité mis de l’avant par nos gouvernements pour faire reculer nos droits sociaux, des droits, faut-il le rappeler, obtenus de haute lutte tout au long de l'histoire de la classe ouvrière.
Bien que nous déplorions toute forme de concertation avec l’État et de collaboration avec la police, tout particulièrement dans le contexte actuel de répression des libertés politiques (cf. le règlement municipal P-6), ce contingent anticapitaliste revêt un caractère familial et se veut solidaire de l’appel syndical à manifester contre la réforme de l’assurance-chômage.
La solidarité de classe est primordiale entre l’ensemble des travailleurs et travailleuses, car nous subissons tous et toutes, à divers degrés, les politiques rétrogrades qui ne servent qu’à concentrer toujours plus la richesse dans les mains de quelques crosseurs cupides. Nous sommes indignéEs par les inégalités sociales qui appauvrissent et excluent chaque jour un nombre grandissant de personnes. La solidarité de classe doit aussi, peut-être surtout, s’exprimer envers les personnes les plus exploitées et marginalisées de notre société, telles que les mères monoparentales cumulant les jobs a temps partiel, les Autochtones, les étudiantes et étudiants endettéEs, les sans-statut et travailleurs et travailleuses migrantEs, les assistéEs sociaux, les personnes en situation d’itinérance, etc.
Il n’y a qu’ensemble dans la lutte que nous pourrons résister efficacement aux attaques des élites politiques et économiques et freiner le recul social. Mais, selon nous, il est tout autant essentiel de s’attaquer aux fondements mêmes du système capitaliste, car c’est lui qui génère les inégalités. Pour justifier l’exploitation et l’injustice, les élites ont toujours opéré sur le mode du mensonge, de la corruption, de la manipulation et de la violence systémique. La collusion, le copinage et les magouilles de toutes sortes ne sont pas l’exception : se sont les règles élémentaires du jeu capitaliste.
C’est pourquoi le 1er mai prochain, la CLAC vous invite à cette maison de passe (-moi du cash !) qu’est le club privé 357C, ce repaire de crosseurs qui représente fidèlement la « culture » du secret et le chevauchement de la classe possédante, de la classe politique et du crime organisé. Nous n'avons aucune raison de tolérer ce genre de collusion et nous avons toutes les raisons de nous révolter.