La lutte contre les changements climatiques doit déborder de son lit. Elle doit aussi combattre le système de frontières qui valorise certaines vies plus que d'autres. Elle doit renverser le capitalisme qui cherche toujours à produire plus. Elle doit combattre la construction de la prison pour migrantEs à Laval dans laquelle des enfants grandissent derrière des barreaux. Elle doit se battre contre l'impérialisme qui permet que les pays du sud produisent pour une bouchée de pain les biens que nous consommons. Elle doit combattre la suprématie blanche, qu'elle prenne la forme de milices néo-fascistes, de chroniqueurs conservateurs ou de gouvernements coloniaux se déclarant souverains de territoires autochtones non-cédés. Elle doit combattre ceux et celles qui bénéficient de l'empoisonnement des terres et de l'exploitation de nos frères et sœurs.
Les gouvernements sont complices de cette destruction environnementale: leurs lois défendent ceux qui détruisent la Terre et leurs policiers, leurs juges et leurs gardiens de prisons font taire nos voix depuis trop longtemps. N'attendons plus que nos chefs nous libèrent: attaquons directement ceux qui profitent de la destruction planétaire.
Rejoignez nous à midi sous les drapeaux noirs de l'autre côté de la rue en face de la statue, dans le parc Jeanne-Mance. Amenez aussi vos drapeaux, vos bannières, vos masques et votre colère!