Les ateliers se tiendront un samedi sur deux, a partir de la mi-juillet, à 19h dans la cour du DIRA (2035 Saint-Laurent): 17 juillet : Historique du rôle des infrastructures de transport et de communication dans le projet capitaliste colonial québécois 31 juillet : Réaménagement du territoire en cours et à venir : la stratégie maritime du Québec 14 aout : Résistances à la réorganisation urbaine, stratégies et pratiques
Ce texte est originellement paru en anglais
L’écofascisme est une idéologie qui fusionne le néo-fascisme et l’écologisme. Les écofascistes partagent plusieurs des mêmes préoccupations qu’ont les environnementalistes de la gauche radicale, c’est-à-dire la protection de la Terre et des animaux face à la destruction écologique résultant du capitalisme. La différence entre les deux positions, bien sûr, c’est que les écofascistes visent à atteindre ces objectifs en utilisant des tactiques basées sur des principes provenant du racisme et de la suprématie blanche.
L’intersectionnalité est désormais mentionnée à peu près partout dans la littérature en science sociale. Ledit concept illustre généralement une relation d’interdépendance entre des situations génériques et comment différents systèmes d’oppressions peuvent s’imbriquer. Au contraire, par l’histoire du concept, l’intersectionnalité montre plutôt qu’il s’agit d’un outil analytique développé explicitement afin de trouver une manière d’arrimer les critiques du capitalisme, du patriarcat et du racisme au sein d’un ensemble compréhensible. C’est pourquoi une telle critique est si importante pour la lutte environnementale.
Les personnes racisées sont victimes de nombreuses discriminations. Par exemple, le revenu moyen des personnes rapportées comme minorités visibles dans le recensement de 2016 est de 30% inférieur à celui des personnes blanches. D’autres manifestations incluent le fait que les usines polluantes et les dépotoirs se retrouvent fréquemment sur des territoires regroupant des populations racisées et autochtones. On pourrait penser que le développement capitaliste préfère simplement les territoires habités par des personnes plus pauvres, mais la richesse n’explique pas tout. La réalité est que le développement capitaliste sert souvent de prétexte pour des politiques racistes. [1]
La lutte contre les changements climatiques doit déborder de son lit. Elle doit aussi combattre le système de frontières qui valorise certaines vies plus que d'autres. Elle doit renverser le capitalisme qui cherche toujours à produire plus. Elle doit combattre la construction de la prison pour migrantEs à Laval dans laquelle des enfants grandissent derrière des barreaux. Elle doit se battre contre l'impérialisme qui permet que les pays du sud produisent pour une bouchée de pain les biens que nous consommons. Elle doit combattre la suprématie blanche, qu'elle prenne la forme de milices néo-fascistes, de chroniqueurs conservateurs ou de gouvernements coloniaux se déclarant souverains de territoires autochtones non-cédés. Elle doit combattre ceux et celles qui bénéficient de l'empoisonnement des terres et de l'exploitation de nos frères et sœurs.
Le 1er mai est né de luttes ouvrières menées par des immigrant-e-s. Elles ont eu lieu sur ce continent il y a plus de cent ans. Aujourd'hui, l'impérialisme capitaliste globalisé a créé des conditions qui forcent des millions de personnes à laisser leur maison pour trouver un refuge et tenter de survivre. Ces millions de personnes sont placées dans des situations d'extrême vulnérabilité, créant une population sans statut et exploitable. D'ailleurs, selon un article du Devoir publié aujourd'hui, le risque de subir des accidents de travail causant des blessures graves ou la mort est deux fois plus élevé pour les travailleuses et travailleurs étranger-ère-s.
Il y a une montée de l'extrême-droite au Québec depuis quelque temps et l'élection d'un gouvernement caquiste fait partie de cette vague. Sous le couvert de la "liberté d'expression", la classe politique ainsi que plusieurs journalistes, chroniqueurs et chroniqueuses répandent impunément des idées racistes, sexistes, homophobes et xénophobes, qui sont de plus en plus acceptées dans la population. Ce courant populiste se voit ici, aux États-Unis et un peu partout dans le monde. C'est l'ère de Trump, de Bolsanoro et de la CAQ.
Countries like Canada have devastated peoples' lives around the world. This has been done via direct military actions (Afghanistan), destabilization campaigns (Venezuela), and support for vicious proxy states (Israel). By far one of the most significant ways this happens is through the looting of the resources of much of the world, through “investments” and “development”, in peace and war alike.
Lundi, 25 février 2019, 19h, au pavillon Hall de l'université Concordia (1455 Maisonneuve Ouest), salle H-110.
Joignez-vous à Cinema Politica Concordia pour la première québécoise du documentaire primé aux Emmy WHITE RIGHT: MEETING THE ENEMY, dans lequel la réalisatrice Deeyah Khan cherche à comprendre les motivations derrière la résurgence de l'extrême droite aux États-Unis.
Le 12 novembre dernier, plus de 168 groupes de divers horizons se sont unis pour appeler à une grande manifestation contre la haine et le racisme. Plus de 2000 personnes ont pris la rue pour s’opposer au racisme, à l’extrême-droite et pour dénoncer la montée d’un discours xénophobe dans l’espace public québécois, tout en revendiquant une société sans frontière, solidaire et inclusive.
Hier comme aujourd'hui, ils sont riches parce qu'on est pauvres.
Les maîtres financiers de l'Occident et sept de leurs pantins politiques se rencontrent cette année à la Malbaie. Ils vont se battre pour continuer l'exploitation des pays du Sud et le pillage des ressources naturelles. Le G7 sera un beau cirque, financé à même notre exploitation. Financé par ceux et celles qui s'échinent au travail, par les coupes dans nos programmes sociaux, dans l'éducation, dans la santé, dans la dignité humaine. Un cirque qui encouragera le travail gratuit fourni par nos stages non rémunérés, qui supportera les profits faramineux des promoteurs immobiliers qui nous chassent de nos quartiers, qui fera la promotion d'un statu quo immoral. Impérialisme et colonialisme seront célébrés, aux dépens de ceux et celles qui produisent la majorité de la richesse.
C'est demain jeudi que commence la cinquième édition du Revolution Fest de Montréal !
3 jours de musique sous la bannière de l’anticapitalisme, de l’antifascisme et du féminisme!
Lancé pour la première fois à l’automne 2013 par le chapitre montréalais des Red and Anarchist SkinHeads (RASH) et du Montreal Sisterhood, le Revolution Fest se veut un festival annuel présentant des groupes de musiques et des activités à caractère politique. Ce festival se déroulant sur plusieurs journées dans la ville de Montréal, permet à l’ensemble de la gauche de se rassembler, et ce, dans un cadre festif et de faire la promotion d’une contre-culture vivante et radicalement opposée à toutes les formes que prend l’extrême droite.
English version below / Versión española abajo
C'est un rendez-vous à la place Pasteur, rue St-Denis (entre Ste-Catherine et Maisonneuve), le jeudi 11 août à 18h !
Car, pour la première fois, le Forum social mondial a lieu dans un pays du Nord. Cette tournée du forum à Montréal est une opportunité historique de voir l’envers de la médaille : plutôt que de constater l’appauvrissement et l’exploitation des pays du sud, les participant-e-s pourront observer l’enrichissement et la décadence des pays du Nord.
Agir moralement, c'est chercher à atteindre le bien sans tenir compte des normes, des inclinaisons, ni des conséquences de la finalité de l'acte.
Dans la définition de la notion étatique (groupement humain géographiquement localisé), une géographie des humains, c'est à-dire un espace aérien, terrestre, maritime, délimité par les humains.
Pour être bref et concis, le capitalisme est un système qui se base sur l'appât du gain.