Ce mercredi 1er mai, à 18h30 au Square Cabot, la caravane anticapitaliste emmerde vos frontières et vos prisons !
Pour une personne tentant de fuir des conditions de vie misérables, qu'est-ce qu’une frontière si ce n'est une clôture autour d'une prison ? Après tout, quelle est la différence entre forcer des personnes à vivre dans un endroit contre leur gré et un emprisonnement ?
Être forcé de travailler pour une compagnie canadienne, au Honduras, en Haïti, en Colombie ou ailleurs n'est guère mieux qu'être en détention. Une prison dont l'objectif est de produire toutes les cochonneries qui forment la base de notre confort moderne. Ce type de séquestration rend l'exploitation moins visible pour nos sociétés occidentales, mais montre bien que l'esclavage n’a pas disparu ; il a simplement changé d'habits. Ces personnes exploitées ramassent nos fruits, fabriquent nos t-shirts, pêchent nos poissons, meurent pour que les riches puissent être toujours plus riches, jour après jour, après jour, après jour ...
Lorsque les exploitéEs tentent de se rebeller, les États impérialistes ne sont que trop contents de vendre aux gouvernements, aux groupes armés ou aux gardienNEs de prisons locaux les armes et les outils pour réprimer toute vélléité de changer le système. Des policièrEs en Amérique centrale, des armes en Afrique, des fonds en Asie ... tout ce qu'il faut pour maintenir les populations locales sous contrôle. Tout ce qu’il faut pour soutenir la pyramide chancelante du capitalisme.
Dans ces circonstances, comment ne pas voir les caravanes de personnes migrantes comme des personnes fuyant une prison de pauvreté et de misère ? Fuyant une exploitation éternelle ? Or, cette fuite est inacceptable pour notre système impérialiste actuel. Il se construit alors un réseau financé par les États pour kidnapper toutes les personnes qui tentent de se libérer. Un réseau dont l'unique but est de les ramener à leur esclavage initial. Un réseau formé d’agentEs frontalièrEs, de prisons pour familles migrantes, de police de l'immigration. Toute une chaîne s’étirant du Canada jusqu'aux néo-colonies internationales. Une chaîne formée d’enfants emprisonnés pendant des années, de familles éparpillées à travers le monde, de femmes violées, d'hommes tués, d'espoirs assassinés.
Le capitalisme, c’est l'accumulation de la richesse dans le Nord aux dépens du Sud. C'est la construction d'une forteresse capitonnée destinée à une poignée de privilégiéEs, aux dépens de toute décence humaine. Le capitalisme, c'est l'éternelle exploitation pour les trois quart de l’humanité. Ce 1er mai, attaquons les sinistres agents du capital, les mains visibles de ces esclavagistes : l'infrastructure frontalière, les entreprises qui s'enrichissent en construisant des prisons, la machine inhumaine derrière les déportations. Ce 1er mai, nous emmerdons les frontières, les prisons et tous ces systèmes qui continuent de construire des barrières entre les peuples.
Ce 1er mai, marchons pour la liberté ! Marchons pour la mort d'un système qui n'a plus rien d'humain ! Marchons contre le Capital !
Point de départ principal
- Rassemblement à 18h30 au square Cabot (métro Atwater)
- Pour suivre l'état de ou des manifestation(s) sur twitter
- Soutien juridique
Autres rassemblements et départs
- IWW : métro Parc, bouffe à 14h00, manif à 15h30. Voir : https://www.facebook.com/events/630732480700454/
Notification en temps réel de l'état des manifestations
Les notifications en temps réel sur l'état des ou de la manifestation(s) en cours seront envoyé sur twitter via @clacmontreal .
Twitter fourni une interface SMS (message texte, ou texto), qui vous permet de recevoir sur un téléphone qui ne possède pas de plan de donnée.
Les instructions détaillées sur le service sont disponibles sur leur site web (https://support.twitter.com/articles/20170004) mais voici le résumé des points importants.
Il faut idéalement se faire un compte sur twitter, puisqu'ils limitent le nombre de message pouvant être envoyé quotidiennement à un numéro non associé à un compte. Si vous ne faites pas un compte, vous risquez de ne pas recevoir toutes les notifications, surtout celles en fin de journée.
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- Suivre le compte de la CLAC en textant " suivre clacmontreal " (pas de guillemets) à 21212 à partir de votre cell.
Les messages envoyés ne seront que de nature informative. Nous vous conseillons de verrouiller votre cellulaire pour la durée de la manifestation.