Montréal, 11 novembre 2010 - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE --
Après Toronto, les dirigeants des économies dominantes se donnent rendez-vous à Séoul les 11 et 12 novembre pour un autre sommet du G-20. À cette occasion, partout à travers le monde, des rassemblements auront lieu pour dénoncer le capitalisme, la misère et la pauvreté. Comme le souligne Mathieu Francoeur, porte-parole de la CLAC : «Afin de renflouer les coffres des États, dévalisés par les détournements de fonds publics vers les banques et grandes entreprises, cette institution criminelle qu’est le G-20 n’a trouvé d’autres solutions à la crise que d’imposer des mesures d’appauvrissement contre les travailleurs-euses et les plus démunis-es, partout sur la planète».
Les mesures d’austérité budgétaires, à caractère anti-sociales et rétrogrades, ne peuvent que générer plus de mécontentement social. La réponse des gouvernements du G20 est d’augmenter la répression contre les mobilisations populaires. On l’a vu en Grèce, en France et à Toronto et on le verra encore cette fin de semaine en Corée du Sud. Plus de 50 000 policiers seront mobilisés pour y empêcher les milliers de manifestants coréens attendus de pénétrer dans la forteresse du G20, entourée d’une clôture de près de 10 km de long ; du jamais vu en termes d’effectif policier pour protéger un tel sommet!
L'acharnement de la Couronne ne résiste pas à l'épreuve des faits.
Montréal, le 14 octobre 2010 -- La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) se réjouit de l'abandon par la Couronne des accusations portées contre près d’une centaine manifestants et manifestantes arrêtéEs en juin dernier dans la foulée des mobilisations populaires contre le Sommet du G20 à Toronto.
Rappelons que plusieurs douzaines de Montréalais-es, qui s'étaient prévalu d'un service de transport et d'hébergement organisé par la CLAC, furent arrêtéEs, détenuEs et accuséEs de complot lors d'un brutal raid policier au gymnase de l'Université de Toronto le 27 juin. Faute de preuve pour étayer sa poursuite, le procureur de la Couronne a annoncé aujourd'hui le retrait des accusations de complot contre les personnes arrêtéEs au gymnase.
La CLAC est également heureuse d'annoncer l'abandon des poursuites contre trois de ses membres, qui avaient été arrêtées « préventivement » au matin du 26 juin et détenues pendant plus de 72 heures en vertu d'accusations improvisées.
Cette nouvelle volte-face de la Couronne, signale un aveu d'échec implicite et démontre le manque de rigueur et le comportement ahurissant des services de police dans le cadre des opérations de sécurité entourant le sommet. Il est désormais évident que l'arrestation massive du gymnase, comme la très grande majorité des arrestations, étaient gratuites et arbitraires et qu’elles visaient à terroriser les manifestants et à les décourager dans le futur à exercer leur droit de manifester.
Par ailleurs, la CLAC rappelle que la Couronne maintient sa poursuite contre une vingtaine d'organisateurs et organisatrices qu'elle considère erronément comme les « meneurs » des actions survenues le 26 juin. Parmi ce groupe de boucs émissaires se trouvent deux membres de la CLAC, qui font face à trois chefs d'accusation de complot et vivent actuellement en assignation à résidence sous des conditions de libération draconiennes.
Parmi les vingt personnes accusées de complot, le Torontois Alex Hundert, a été appréhendé une seconde fois au domicile de ses garants le 17 septembre dernier pour avoir, selon le procureur de la Couronne, brisé sa condition de « ne pas participer ou organiser de manifestations publiques ». Plus tôt dans la soirée, Hundert avait pris part à une conférence à l'Université Ryerson sur le thème de la résistance au G20. À l'issue d'une nouvelle enquête de remise en liberté, les 6 et 7 octobre dernier, un Juge de Paix de la cour d'Ontario a statué qu'en témoignant « le même genre de comportement que lors des rencontres qui ont précédé le G20 », Hundert avait effectivement brisé une condition de sa libération. Il semblerait donc qu'une allocution lors d'une conférence universitaire soit désormais considérée, au Canada, comme une « manifestation publique ». Cela est une aberration totale, allant directement à l’encontre des prémisses de base de la liberté d’expression, puisqu’on maintient quelqu’un en prison pour le seul fait d’avoir exprimé ses idées en public ! En plus d'Alex Hundert, quatre autres personnes sont toujours derrière les barreaux en vertu d'accusations liées au G20.
Plus de trois mois après les événements, la police continue à faire des arrestations ciblées et à émettre des mandats, le tout, bien sûr, aux frais des contribuables. Il est évident que cet acharnement judiciaire et policier, ainsi que les sévères conditions de libération imposées aux accuséEs, sont tout à fait disproportionnés par rapport à la gravité réelle des délits observés. Devant cette pathétique et onéreuse chasse aux sorcières, la conclusion qui s'impose est que le véritable but poursuivi par l'État est de criminaliser et paralyser la dissidence.
Mais nous refusons de nous taire !
En solidarité avec les mobilisations populaires contre le prochain Sommet du G20 à Séoul les 11 et 12 novembre prochain, la CLAC organisera une manifestation anticapitaliste à caractère familial, le 12 novembre à 17 h, au Square Cabot.
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Voici une reportage en direct de CBC sur l'arrestation du gymnase : http://bit.ly/9z7uD2
Pour diffusion immédiate
Montréal, le 28 septembre 2010
Plusieurs comparutions en cour ont eu lieu les 24, 27 et 28 septembre pour les accusé(e)s du G20, arrêté(e)s en juin dernier lors de la plus grande arrestation massive de l’histoire canadienne. Suite à ces arrestations, environ 300 personnes ont fait face à des accusations criminelles visant à faire taire le mouvement anti-G20.
- Alex Hundert emprisonné pour avoir participé à un panel de discussion et
- Procès de l’anarchisme pour Juan Pablo Lepore.
Montréal, le 20 septembre 2010 - Juan Pablo Lepore a été arrêté à Montréal le 2 septembre pour des accusations de méfaits liées au Sommet du G20. La Couronne ayant refusé sa libération lors de sa première comparution, Juan s’est présenté de nouveau devant la Cour, le 17 septembre pour tenter d’obtenir sa libération en attendant son procès.
Juan Pablo Lepore, 28 ans, a été arrêté à Montréal le 2 septembre pour des accusations de méfaits liées au Sommet du G20 qui s'est tenu à Toronto en juin dernier. La couronne ayant refusé sa libération lors de sa première comparution le vendredi 3 septembre, Juan est toujours détenu et comparaitra de nouveau ce vendredi 17 septembre.
[DIFFUSER LARGEMENT SVP]
Bonjour,
Ce message est pour vous demander de contribuer financièrement pour la libération de Juan Pablo Lepore. Nous avons réussi a obtenir un petit délai pour continuer a ramasser des sous dans le but de faire libérer Juan Pablo en attendant son procès. Nous avons déjà ramasse 3000$, il nous en manque 2000$ car le 17 septembre il faudra déposer 5000$ de caution pour faire libérer Juan.
Juan Pablo Lepore, 28 ans, a été arrêté à Montréal le 2 septembre en avant-midi relativement à sa participation au Sommet du G20 à Toronto en juin dernier. Juan Pablo a ensuite été transféré vers Toronto le soir même afin de comparaître en cour vendredi matin. La couronne a refusé sa libération.
Pour diffusion immédiate - le 23 août 2010
TORONTO/MONTRÉAL – Lundi, le 23 août, près de 300 personnes, dont environ 100 du Québec, assisteront à leur première audience en cour depuis les arrestations de masse et la détention de plus de 1000 manifestantEs (et de passantEs) qui ont eu lieu durant le G20, à Toronto, en juin dernier.
La Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC), ainsi que des alliéEs de Toronto et d'ailleurs, se mobilisent en appui à toutEs les manifestantEs arrêtéeEs. Nous continuons d'exiger que toutes les accusations criminelles liées au G20 soient annulées. Nous demandons aussi la libération immédiate des prisonnierEs du G20 qui sont toujours détenuEs, dont certainEs qui sont détenuEs depuis près de deux mois. Nous offrons notre soutien et notre solidarité de manière tangible à toutEs ceux et celles qui ont été arrêtéEs et qui font face à des accusations, ainsi qu'à leurs amiEs et à leurs familles.
La véritable scène de crime à Toronto était au Centre de Convention, où les chefs du G20, les ministres et les bureaucrates -- en complicité avec les grosses corporations -- se sont rassemblés pour poursuivre le transfert des richesses des pauvres vers les riches, tout en s'entendant pour accroître leurs violentes mesures "d'austérité". Les décisions prises par les chefs du G20 ont, et continueront à avoir des conséquences dévastatrices pour nos communautés et pour la planète.
Nous sommes confiantEs que les mobilisations inspirantes qui s'organisent contre le sommet du G20, qui aura lieu à Séoul, en Corée du Sud, en novembre, continueront la résistance contre le capitalisme.
Nous sommes alléEs à Toronto en juin pour nous opposer aux plans d'agressions militaire et économique effrontés du G8/G20. Nous faisons partie de différents mouvements de luttes locales qui s'appuient mutuellement. Nous sommes des alliéEs des luttes pour la souveraineté des autochtones et pour la justice pour les immigrantEs; nous sommes queers, féministes, jeunes, étudiantEs, travailleurs et travailleuses, écologistes, immigrantEs, anti-racistes et anti-sexistes; nous nous organisons contre la brutalité policière, la pauvreté, les coupures, la privatisation et la précarité, et pour le droit au logement et la justice environnementale. Nous sommes actives et actifs dans la solidarité internationale, de la Colombie à la Palestine, au Mexique, et ailleurs, et nous sommes contre les frontières. Nous sommes uniEs dans notre opposition à un système capitaliste fondamentalement injuste et c'est le travail d'organisation au jour le jour dans nos communautés qui nous motive à lutter contre le G20 et les autres institutions et sommets qui s'y rattachent.
Le G20 s'est caché derrière une opération de sécurité de plus de 1 milliard de dollars dans les rues de Toronto. Ces dépenses sans précédent se reflètent aussi dans les accusations auxquelles font face des centaines de manifestantEs à la cour. Ces accusations, dont de très sévères accusations de "complot" contre certainEs manifestantEs (dont des douzaines sont de Montréal), ne sont rien d'autre qu'une tentative intensifiée de criminaliser la dissidence et la lutte. À cela nous répondons que la question centrale n'est pas de déterminer qui est coupable et qui est innocent, mais de trouver ensemble les moyens de poursuivre la lutte pour la justice et la dignité.
[NOTE à tous les médias: les portes-parole de la CLAC seront disponibles pour des commentaires et des entrevues, à Toronto et à Montréal.]
courriel: blocampmontreal @ gmail.com
Le 13 juillet 2010 – Les deux derniers Montréalais étant détenus à Toronto suite aux événements du G20 ont enfin été relâchés hier après-midi suite à une enquête de remise en liberté sous caution devant la cour.
La CLAC2010 exige la libération immédiate de touTEs les prisonierEs politiques et l’annulation immédiate de toutes les accusations portées contre les personnes arrêtées lors du G20.
Nous n’accepterons jamais la criminalisation de la dissidence.
Nous ne nous tairons pas face à la répression politique.
Libérez nos camarades!
Communiqué du comité de soutient aux arrêtés du G20 qui sont encore détenuEs au centre de détention pour hommes de Maplehurst et à la prison pour femmes Vanier en Ontario.
Aux directeurs/directrices de l'information; aux médias indépendants et alternatifs
Pour diffusion immédiate
La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC2010): En route vers Toronto !!
La crise, c'est le capitalisme!
Aux directeurs/directrices de l'information; aux médias indépendants et alternatifs
Pour diffusion immédiate
La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC2010):
Organisé-e-s dans nos communautés; mobilisé-e-s contre le G8/G20 à Toronto
La crise, c'est le capitalisme!
Le 14 juin 2010 -- La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC2010) est un réseau de groupes et d’individus qui se sont réunis pour consolider leurs luttes respectives à l'échelle locale et mobiliser leurs communautés en vue des prochains sommets du G8 et du G20 en Ontario.
Ensemble, les membres et allié-e-s de la CLAC 2010 représentent un arc-en-ciel de luttes locales mutuellement solidaires. Nous travaillons en solidarité avec les peuples autochtones, les (im)migrant-e-s et réfugié-e-s; nous sommes queers, féministes, écologistes, travailleurs et travailleuses, étudiantes et étudiantes, antiracistes et antisexistes ; nous luttons contre la brutalité policière, contre la pauvreté et en faveur des droits sociaux; nous sommes engagé-e-s en solidarité internationale (de la Colombie à la Palestine, en passant par le Mexique, et au-delà de toutes les frontières); nous luttons chez-nous contre les « programmes d'austérité », la tarification, les compressions budgétaires et la précarité. Nous avons en commun de rejeter sans appel les dictats du système capitaliste.
Au cours des derniers mois, la CLAC 2010, en partenariat avec ses allié-e-s du Regroupement anti-G20 étudiant (RAGE), de la Coalition des féministes radicales contre le G20, du groupes queer radical Politi-Q et d'autres collectifs sympathiques, a multiplié les efforts d'éducation populaire. Nous avons publié un journal (Coup de semonce), animé plus d'une douzaine d'ateliers dans nos communautés et organisé un séminaire anticapitaliste les 5 et 6 juin dernier. Notre mobilisation contre le G8 et le G20 est indissociable du travail que nous réalisons au quotidien en faveur de la justice et de la dignité.
À deux semaines des rencontres du G8 et du G20, nous portons nos efforts sur la mobilisation vers Toronto afin de confronter directement les politiques du G8 et du G20, les 25, 26 et 27 juin prochain.
Nous organiserons le transport collectif des manifestant-e-s de Montréal vers Toronto. Nous soutenons les efforts déployés par nos camarades de Toronto et du sud de l'Ontario pour perturber le sommet, et ce, malgré le dispositif de sécurité d'un milliard de dollars mis en place pour intimider les protestataires.
Le comité Média de la CLAC2010 sera disponible pour présenter les enjeux qui touchent nos diverses communautés et faire les liens entre nos luttes locales et les programmes destructeurs du G8 et du G20. Les journalistes pourront rester en contact avec le comité Média de la CLAC2010 par courriel ou par téléphone. Nous encourageons tout particulièrement les représentant-e-s des médias indépendants à communiquer avec nous, de sorte que nous puissions partager notre perspective et expliquer le contexte de nos luttes et efforts d'organisation locaux.
CLAC 2010 MÉDIA :
Téléphone : 438-838-8498
Courriel: media@clac2010.net
Twitter: www.twitter.com/CLACMontreal
Site internet: www.clac2010.net
[Nous pouvons répondre aux demandes d'entrevue en français, anglais et espagnol.]
[ Version originale: http://www.warriorpublications.com/?q=node/112 ]
21 mai 2010
Territoire Coast Salish occupé
[Vancouver, Canada]
L'attentat à la bombe incendiaire du 18 mai 2010 contre une succursale de la Banque royale du Canada à Ottawa était une action clairement anticapitaliste et anticolonialiste. Cette action a provoqué de fortes réactions partout au pays et éveillé la colère de l'État. Autant comme acte de sabotage que comme acte de propagande, cette attaque est une réussite : la banque a été presque entièrement détruite et le fait que la RBC finance les sables bitumineux a été rappelé une nouvelle fois à l'attention du public.
Montréal, le 2 mai 2010. Plus de 800 personnes ont marché, pour la troisième année consécutive, dans les rues du Centre-ville de Montréal, samedi le 1er mai, dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. La manifestation, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes – 2010 (CLAC-2010), visait à dénoncer le système capitaliste, principal générateur d’exploitation, de misère et de pauvreté dans le monde.
Malgré l’intimidation et la provocation des serviteurs de l’ordre (sic) déployés en très grand nombre, les manifestantes et les manifestants ont pris la rue et ont complété la marche prévue par les organisatrices et les organisateurs.
>> Lire également cet autre communiqué de la CLAC publié le 30 avril