Montréal, le 1er mai 2015 -- Aujourd’hui, partout dans le monde, la classe ouvrière et les classes opprimées sont descendues dans la rue pour célébrer le 125e anniversaire de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses.
Montréal, le 25 février 2015 - Nous nous réjouissons de l'annonce de la Ville de Montréal de ne pas porter en appel la décision récente du juge Randall Richmond dans le dossier des constats d’infraction liés au règlement P-6 et de retirer les accusations portées en vertu de P-6 contre les quelque 1 200 personnes dont les dossiers étaient toujours en attente. Cette décision a été rendu possible grâce au travail acharné des arrêtés et arrêtées pour démontrer au tribunal le caractère infondé des accusations portées contre eux, le manque absolu de preuve pertinente ainsi que les irrégularités et divers abus entourant les arrestations. Ce sont ces démarches autonomes qui ont mené à la décision du juge Richmond de la Cour municipale, rendue au début du mois de février, d'acquitter trois participants à un rassemblement organisé le 22 mars 2013.
Ce graffiti sur le béton armé de la ville reflète toujours la pensée des militantEs de la CLAC (Convergence des luttes anticapitalistes). Même après plusieurs années d'arrestations de masse en série, les militantEs affichent toujours un défi ostentatoire face aux forces armées du SPVM. Et pour cause ...
Je peux vous résumer le 1er mai anticapitaliste de 2014 selon les médias de Montréal : "Pourquoi, pourquoi y'a pas d'itinéraire ?" Comme si c'était ce qu'il y avait de plus important, comme si le jour du 1er mai était reconnu mondialement comme la journée sans itinéraire. C'est clair, on est anticapitaliste : on s'oppose à cette classe politicailleuse qui décide de se partager tout le gâteau entre eux et qui nous laisse seulement les déchets. Alors, quand on nous dit qu'il faut protester en suivant un itinéraire approuvé par le gouvernement, s'habiller de la manière approuvée par le gouvernement, scander les slogans approuvés par le gouvernement, faire les actions approuvées par le gouvernement ... La protestation approuvée par le gouvernement, ce n'est plus de la protestation. Une perturbation approuvée par les banquiers, ça ne perturbe rien. Une manifestation approuvée par la police, ça s'appelle une parade.
Lors de la manifestation du 1er mai dernier, la répression policière a été brutale et plusieurs personnes ont été blessées. Bobette a été visée personnellement par des policiers du SPVM pour ses activités politiques, ils l'ont brutalisée physiquement et harcelée psychologiquement. Vous pouvez lire ici, un résumé de ce qui est arrivé à Bobette le 1er mai. Depuis, à cause de ses blessures, Bobette, qui est artiste de cirque, a dû annuler ses contrats, ce qui la prive de revenus.
Depuis, les policiers du SPVM continuent l'intimidation et le harcèlement physique et psychologique envers Bobette. Elle a été arrêtée, le 17 juin dernier, alors qu'elle attendait son tour pour un pro forma devant la cour municipale. Huit policiers, dont l'un de ceux qui l'ont arrêtée le 1er mai, l'ont arrêtée brutalement et c'est elle qui est accusée au criminel d'intimidation contre un policier. Cette arrestation est clairement une réponse des policiers à la poursuite de Bobette contre le SPVM.
Show bénéfice pour Bobette le 26 juillet
https://www.facebook.com/events/675258395887467/?ref_notif_type=plan_mal...
Déclaration à endosser : Dénonçons l'intimidation et la brutalité policière
https://cobp.resist.ca/documentation/appel-dendossement-d-non-ons-lintim...
*L'impunité policière ne peut pas continuer!*
Bobette poursuit le SPVM pour préjudice corporel, moral et matériel et elle doit ramasser 4000$ pour l'expertise médicale pour assurer sa défense. Nous lançons donc une campagne pour ramasser l'argent nécessaire pour l'expertise et pour l'aider financièrement en attendant qu'elle puisse retravailler.
*Nous faisons donc appel aux personnes, aux groupes et aux organismes pour soutenir Bobette financièrement pour sa poursuite contre la police de Montréal.*
Pour plus d'informations, vous pouvez-nous contacter à :
solidarite.bobette@gmail.com
- À l’intention des médias-
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Montréal, le 2 mai 2014 - En dépit d’un degré de répression absurdement disproportionné, la Convergence des luttes anticapitaliste (CLAC-Montréal) a réussi à prendre la rue ce 1er mai, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses. Un plan avait été conçu pour permettre qu’une manifestation ait lieu coûte que coûte.
Tel qu’anticipé, un premier contingent d’une cinquantaine de personnes a été immédiatement encerclé à proximité du point de rendez-vous officiel de la manifestation, au coin de rues Ontario et Papineau, dès 18h. Toutefois, un deuxième départ avait été prévu par la CLAC à partir du métro Papineau à 18 h 15. Ce deuxième contingent, à peu près de la même taille que le premier, a pu marcher une dizaine de minutes avant d’être intercepté à son tour au coin des rues Sainte-Catherine et Plessis.
>> Pour faire un don au Fonds de soutien de nos camarades, cliquez ici.
>> Pour leur écrire directement, cliquez ici.
Dans la nuit du 5 janvier dernier, Carlos, un camarade du Mexique, ainsi qu’Amélie et Fallon, deux camarades du Canada, ont été arrêté-es dans la ville de Mexico en lien avec une attaque au cocktail Molotov sur le secrétariat des Communication et des Transports et sur un concessionnaire Nissan. Depuis cette date, tous trois sont détenus et leurs communications avec quiconque, incluant leur avocat, sont limitées. Amélie et Fallon ont également été visitées par les services consulaires canadiens. Faisant face à des accusations de destruction de propriété, il et elles pourraient bientôt faire face à des accusations supplémentaires de sabotage, de crime organisé et de terrorisme. Si ces accusations sont bel et bien déposées, la libération sous caution sera impossible et la déportation pour les deux camarades canadiennes, très peu probable. Tous trois risquent plutôt d’être détenu-es jusqu’à leur procès sans possibilité de libération. En raison des possibilités d’accusations régies par la loi anti-terroriste, les services de renseignements mexicains peuvent prolongés de 48 heures la durée de détention sans que les accusations ne soient finalisées. Cette prolongation a déjà été accordée, et peut être renouvelée à plusieurs reprises.
Ces accusations arrivent à la suite d’une intense répression de l’État mexicain à l'endroit des anarchistes, notamment par des attaques répétées contre des manifestations et par la torture de camarades arrêté-es, dont le cas de torture et de déportation de Gustavo Rodriguez et l’interdiction d’entrée d’Alfredo Bonanno. L’État tente à présent de monter un récit, celui d’étrangers qui viendraient au Mexique pour y provoquer des perturbations, ignorant et gommant de cette manière une riche histoire de lutte anarchiste contre l’État dans ce pays. Dans les dernières années, la lutte anarchiste insurrectionnelle s’est intensifiée dans la ville de Mexico. Les attaques à la bombe incendiaire sur des banques et des églises, parmi d’autres institutions de domination, se sont produites fréquemment, et la solidarité avec les anarchistes insurrectionnel-les du Mexique et d’ailleurs a été au centre de ces différentes actions. Nous devons reconnaître que la répression et la pénalisation auxquelles font face nos camarades survient dans ce contexte particulier.
Indépendamment de la culpabilité ou de l’innocence de ces camarades, nous tenons à exprimer notre solidarité, notre complicité et un puissant désir de voir ces attaques contre l’État et le capital se multiplier. En vérité, les canadiennes causant présentement le plus de perturbations au Mexique sont les entreprises minières et les technologies militaires, celles-là même qui exploitent les terres autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. Étant donné que l’exploitation capitaliste et la misère n’ont pas de frontières, la lutte contre le capitalisme et l’appareil d’État ne doit pas s’arrêter aux frontières nationales. Notre force réside simultanément dans notre capacité à reconnaître les similitudes dans nos luttes respectives pour qu’elles puissent se propager et dans notre capacité à agir en solidarité pour que puissent se poursuivre les luttes de nos camarades incarcéré-es.
Nous rédigeons ce communiqué afin d’exprimer notre profonde solidarité et notre amour à nos ami-es et camarades Carlos, Amélie et Fallon. Bien que nous rédigions ceci dans un contexte différent, il est essentiel que notre solidarité porte également sur la lutte dans laquelle s’est inscrit cette action. Nos ami-es et camarades qui font face à des accusations font présentement l’expérience de l’intensité de la répression. Notre solidarité doit répondre à cette intensité par un respect pour la position dans laquelle il et elles se trouvent, de l’admiration pour leur force et une poursuite de la lutte au Canada, au Mexique et ailleurs.
Amour et liberté pour les trois camarades du 5e*,
Prisonniers et prisonnières dans la rue,
Pour la liberté et l’anarchie,
-- Des ami-es en lutte
Pour faire un don aux efforts de défense de nos camarades détenues au Mexique, veuillez émettre un chèque à l'ordre de: Convergence des luttes anticapitalistes
Veuillez indiquer "Mexique" dans la ligne de mémo. Et l'envoyer à l'adresse suivante : CLAC-Montréal c/o QPIRG Concordia 1455 de Maisonneuve O Montréal, Quebec H3G 1M8 Pour faire un don en argent comptant, vous pouvez visiter les bureaux du GRIP-CONCORDIA (1500 de Maisonneuve O., Montréal, suite 204) et donner l'argent directement à un membre du personnel, entre midi et 18h, du lundi au jeudi. Vous pouvez également faire un don en ligne. |
Pour écrire à Fallon et Amélie:
Pour écrire à Carlos:
Nous nous opposons à la Charte des valeurs québécoises (maintenant le projet de loi 60) qui est proposée.
Premièrement, la Charte proposée, et les débats reliés, ne reconnaissent pas le fait que le Québec et le Canada sont bâtis sur des terres volées aux autochtones et se sont constitués grâce à la dépossession et au génocide de ces peuples. Nous affirmons notre solidarité à l’égard des autochtones et notre appui aux luttes pour leur autodétermination et leur intégrité culturelle.
Nous sommes pour l’égalité entre tous les genres et nous affirmons aussi notre appui aux luttes contre le patriarcat, le sexisme, l’homophobie, la transphobie, le racisme et toutes les formes d’oppression.
Nous nous opposons aux aspects de la Charte qui attaquent la dignité personnelle et l’autodétermination de nos semblables qui résident au Québec, incluant leur capacité de travailler et de survivre dans des secteurs majeurs de l’économie. Nous affirmons que la justification de cette charte est hypocrite et xénophobe. Elle est hypocrite parce que les symboles ostentatoires d’une religion pourront rester (c’est-à-dire le crucifix de Duplessis à l’Assemblée nationale, ainsi que la croix du Mont-Royal). Elle est xénophobe parce que ceux et celles qui soutiennent la charte font appel au sensationnalisme et à de fausses peurs des autres cultures et traditions, cela faisant partie d’un calcul électoral pour gagner les votes des bigots.
Montréal, le 11 octobre 2013 -- Suite à la désinformation répandue par divers organes de l'entreprise Québecor Média, notamment au bulletin de nouvelles du réseau TVA du jeudi 10 octobre 2013, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) tient à démentir qu'elle a organisé la manifestation contre Enbridge et la Ligne 9 qui s'est déroulée le même jour dans le quartier des affaires de Montréal.
Les tâcherons de QMI et de Québecor, avec au premier chef le journaflic de l'air Maxime Landry, sont décidément incapables d'effectuer un travail de recherche digne de ce nom. Il n'aurait fallu que quelques secondes pour vérifier qui a effectivement organisé la manifestation. La CLAC n'a jamais eu honte d'annoncer clairement les événements qu'elle organise elle-même. Dans ce cas-ci, elle n'a fait que reproduire sur son propre site l'appel à manifester qui circulait déjà depuis plusieurs semaines.
(Notons au passage que les médias de Québecor ont été les seuls, à notre connaissance, à attribuer erronément cette manifestation à la CLAC.)
À ce stade, ce n'est même plus de l'incompétence, mais de la mauvaise foi.
La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) invite les citoyens et citoyennes à reprendre la rue !
Montréal, le 1er mai 2013 – Pour la sixième année consécutive, la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal a organisé une manifestation anticapitaliste à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses du 1er mai.
La manifestation a quitté l'hôtel de ville de Montréal à 18h avec l'objectif de se rendre au tristement célèbre club privé 357C, dit le club des crosseurs.
Le SPVM, police politique au service de l'élite politico-financière corrompue, a une fois de plus empêché la population d'exprimer son ras-le-bol des injustices et des abus, en utilisant une force disproportionnée. Encore une fois, il a décidé arbitrairement de brutaliser et de criminaliser plus de 400 personnes personnes dont le seul délit était de contester l'ordre établi étouffant. Le règlement P-6 n'est qu'un prétexte pour faire taire toute dissidence.
Les mesures d’austérité actuellement mises de l'avant, tant par le gouvernement fédéral que provincial (telles que
les réformes de l’assurance-chômage et du régime d'aide sociale), démontrent clairement que les détenteurs du pouvoir politique ne sont que les exécutants des intérêts capitalistes, qu'ils défendent bec et ongles au détriment
des droits sociaux acquis de haute lutte au cours de l'histoire par la classe ouvrière et les laisséEs-pour-compte.
En ce 1er mai, la CLAC voulait parcourir la distance symbolique qui sépare l'hôtel de ville de Montréal du club privé 357C. Ce repaire de crosseurs représente spectaculairement la « culture » du secret et le chevauchement de la classe possédante, de la classe politique et du crime organisé.
Selon Emma Smith, coporte-parole de la CLAC, « pour justifier l’exploitation et l’injustice, les élites ont toujours opéré sur le mode du mensonge, de la corruption, de la manipulation et de la violence. La collusion, le copinage et les magouilles de toutes sortes ne sont pas l’exception : se sont les règles élémentaires du jeu capitaliste ».
Dans ce contexte de polarisation des intérêts de classe, il n’est pas étonnant que les gouvernements se votent des lois pour faire taire la contestation populaire et réprimer quiconque entend perturber l’ordre politique et économique dominant. L'insistance des élus municipaux (et au premier chef du très corrompu parti Union Montréal) à maintenir le liberticide règlement municipal P-6 n’est que le dernier exemple de ce ressac répressif.
« Historiquement, le 1er Mai a toujours été une journée internationale de revendication et de lutte à caractère anticapitaliste. La CLAC se positionne résolument en continuité avec cette fière tradition de lutte populaire et
ouvrière », conclut William Tremblay, l'autre coporte-parole de la CLAC.
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Hier soir le 23 avril, le conseil de ville de Montréal a décidé de maintenir le règlement anti-manifestation P-6. Ce n'est pas à l'hôtel de ville que le P-6 sera défait, mais plutôt dans la rue par notre défiance et notre désobéissance.
78 groupes communautaires ont déjà endossé la déclaration ci-bas, statuant clairement qu'ils ne négocieront pas leur trajet de manifestation avec la police. Nous encourageons les autres organisations communautaires à faire de même.
SVP partagez cette déclaration avec les organisations dans votre localité. Envoyez-nous l'endossement de nouveaux groupes à info@clac-montreal.net
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Solidarité contre la répression policière à Montréal : Nous ne nous soumettrons pas au règlement municipal P-6
Avec cette déclaration publique, nous affirmons notre opposition au règlement P-6 : nous continuerons de manifester sans négocier l'itinéraire avec la police et nous contesterons systématiquement toute contravention en vertu de ce règlement.
[Avis aux médias] [Pour diffusion immédiate]
DÉSOBÉISSANCE CIVILE :
NOUS NE NOUS SOUMETTRONS PAS AU RÈGLEMENT P-6
Point de presse « action »
Lundi 22 avril 2013, 10h
devant le Palais de justice
(au coin des rue St-Laurent et Notre-Dame)
Contact média : info@clac-montreal.net ou 438-875-7243
Convoqué par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC) avec participation des groupes endosseurs
[À l’initiative des Profs contre la hausse]
Montréal - 24 février 2013
Nous sommes du nombre de ceux et celles qui ont pris part, à notre façon, au débat public ouvert par le Printemps érable. Ce débat a eu lieu tant au sein d’organisations déjà existantes que de collectifs qui ont vu le jour à cette occasion.
Encore aujourd’hui, nous avons la conviction qu’un tel débat a eu lieu parce que la grève générale illimitée des étudiantes et étudiants et tout le mouvement populaire qui l’a accompagnée ont ouvert et imposé un véritable espace politique de réflexion, de débat et d’action. Un vent d’espoir, de mobilisation et de création a balayé le Québec. De nombreuses expériences d’autonomie et de démocratie ont pu se développer, que ce soit dans les assemblées générales étudiantes, les collectifs d’action, les assemblées populaires et autonomes de quartier. Les intelligences citoyennes se sont exprimées et des liens de solidarité se sont tissés à travers le désir d’imaginer l’avenir plutôt que de gérer le présent. Cinquante ans après le rapport Parent, toute une frange de la société s’est réapproprié le projet qui vise à faire société à travers l’éducation.
Le 4 août 2012, Montréal -- En mars dernier, la Convergence des luttes anticapitalistes avait signé une déclaration d'appui aux actions de perturbation économique coordonnées par les étudiantes et étudiants en grève pour faire valoir leurs revendications (http://www.clac-montreal.net/mars_2012). Cinq mois plus tard, alors que la « crise étudiante » s'est transformée en véritable crise sociale et que la prochaine bataille de ce conflit épique est sur le point de s'engager, la CLAC réitère son appui aux actions de perturbation, d'occupation et de blocage prévues pour la rentrée.
InspiréEs par le courage et la ténacité des étudiantes et étudiants du Québec, nous répondons positivement et relayons l'appel crucial à « bloquer la rentrée » (http://bloquonslarentree.com/) dès le 13 août.