Deux semaines avant la venue du cirque turbo-capitaliste de la Formule 1 à Montréal, la Convergence des luttes anticapitalistes, tout comme différentes organisations, lançait un appel à la mobilisation.
Dans le contexte de crise sociale actuelle, un événement emblématique des abus des riches, du saccage environnemental et d'une misogynie affirmée ne pouvait que provoquer une réaction forte de la part de tous ceux et celles qui luttent pour une société débarrassée de toute forme d'exploitation.
Nous avons fait un appel large à la perturbation du cocktail d'ouverture, événement hypocrite qui, sous couvert d'une fausse opération de charité, étalait sa richesse de parvenus (voir http://www.clac-montreal.net/charite_GP ). En réponse à l'indignation populaire, le SPVM a détenu illégalement des centaines de personnes pendant près d'une heure. Ces abus policiers et le silence complice des autorités politiques a donné le ton *à un week-end de manifestations de toutes natures, appelées par divers groupes et individus.
Nous tenons à préciser que la CLAC n'a organisé aucune de ces manifestations. Par contre, la CLAC se félicite que le jet-set n'a pu se rencontrer like business as usual.
De plus, nous dénonçons vigoureusement la répression policière systématique du week-end, les descentes chez des militants étudiants, les 137 arrestations arbitraires, les détentions préventives (article 31), le profilage politique, la privatisation temporaire du métro de Montréal et des îles Ste-Hélène et Notre-Dame. Notre ville ne doit pas être prise en otage par des profiteurs en manque de publicité (voir, au sujet de "l'image de Montréal" http://www.clac-montreal.net/image_mtl).
Dans la même logique, nous appelons la population à participer aux actions contre une autre rencontre de politiciens et financiers véreux (dont Harper et Charest), le Forum économique de Montréal, qui se déroule jusqu'à jeudi.
*Dans ce cas-ci aussi, la CLAC n'y organise aucune manifestation.*
Montréal, le 4 juin 2012 – La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal) répond à l'appel des mouvements de contestation étudiants et populaires et participera à une semaine de perturbation économique dans le cadre de la tenue du Grand Prix de Formule 1 de Montréal. La CLAC entend notamment s'inviter au cocktail d'ouverture du Grand Prix, qui se tiendra à l'Arsenal, le 7 juin prochain.
- Pour diffusion immédiate -
Plus de 5 000 personnes au rendez-vous anticapitaliste du 1er mai !
La manif anticapitaliste brutalement dispersée par les chiens de garde du SPVM
Montréal, le 1er mai 2012 – À l’appel de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal) et de ses alliéEs, pour la cinquième année consécutive, plus de 5 000 personnes – une foule record – se sont réunies au centre-ville de Montréal pour marquer la Journée internationale des travailleurs et travailleuses. Divers contingents (queers, féministes, personnes migrantes, étudiantEs, familles) ont répondu à l'appel de la CLAC, illustrant la portée grandissante de la critique anticapitaliste.
Le 26 mars 2012, Montréal -- Cette semaine, les moyens d'action des étudiants et étudiantes s'intensifieront, s'ajoutant à plusieurs semaines de grève générale et à une manifestation populaire d'envergure historique contre la hausse des frais de scolarité projetée par le gouvernement Charest.
La grève en cours et la manifestation de jeudi dernier ne sont qu'un début, et non pas le point culminant de la mobilisation, comme plusieurs étudiants et étudiantes l'ont clairement indiqué. En ce sens, la semaine de perturbation économique qui s'entame sera particulièrement importante.
Nous déclarons notre appui à la Coalition Large de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE), qui a lancé un appel à une semaine de perturbations économiques afin de forcer le gouvernement Charest à abandonner la hausse des frais. Nous sommes d'accord qu'à elles seules, des actions et manifestations symboliques (qui n'en sont pas moins importantes, notamment pour attirer la solidarité et l'appui populaire) ne suffiront pas à faire capituler le gouvernement. Les autorités ne seront véritablement acculées au pied du mur que par une perturbation concrète de l'économie québécoise.
Déjà, les gens d'affaires, les politiciens, les forces policières et les commentateurs des médias grand public ont signalé les effets économiques de la grève générale. De nouveaux blocages de ponts, de ports, d'autoroutes et d'édifices gouvernementaux, en plus de la perturbation continue des cégeps et des universités, forceront la main du gouvernement Charest.
Au delà des revendications immédiates pour une annulation de la hausse des frais de scolarité, la multiplication des perturbations économiques permet d'ouvrir un espace politique pour avancer des revendications sociales plus larges. En plus d'exiger la gratuité scolaire, certaines associations étudiantes ont réussi à faire des liens avec d'autres enjeux importants, par exemple en s'opposant au Plan Nord ou en se prononçant en faveur d'un accès inconditionnel des personnes sans statut au système d'éducation. Les grèves et les perturbations continues ouvrent des espaces démocratiques dans nos rues et dans nos communautés, où nous pouvons contester plus largement le capitalisme, le patriarcat et toutes les autres formes d'exploitation et d'oppression. La grève sociale ramène la démocratie dans les mains du peuple, dans les assemblée populaires et les initiatives de la base, plutôt que dans celles des politicienNEs venduEs et des divers partis de la prétendue « démocratie représentative ».
Nous déclarons notre solidarité, en tant que collectifs, regroupements et organismes luttant au jour le jour pour la justice sociale, et soutenons ouvertement les perturbations économiques qui auront lieu cette semaine. Nous encouragerons nos membres à offrir concrètement leur appui, en participant eux-mêmes et en encourageant les autres à soutenir l'intensification des moyens de pression. Nous dénonçons le recours à la répression policière contre des étudiantes et étudiants qui utilisent des tactiques légitimes pour forcer la main d'un gouvernement qui reste sourd à l'expression de la volonté populaire. Nous exprimons ainsi notre solidarité avec celles et ceux qui bloquent et qui résistent en première ligne, et dénonçons toute tentative d'employer les médias et la police pour diviser nos mouvements.
Pour plus de renseignements, consultez http://www.bloquonslahausse.com/
Déclaration endossée par :
- Solidarité sans frontières / Solidarity Across Borders - www.solidarityacrossborders.org
- QPIRG Concordia / GRIP à Concordia - www.qpirgconcordia.org
- La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) - www.clac-montreal.net
- Personne n'est illégal / No One Is Illegal-Montreal - www.nooneisillegal.org
- Organisation populaire des droits sociaux de la région de Montréal - http://opdsrm.com
- La Pointe Libertaire - www.lapointelibertaire.org
- Dignidad Migrante - http://dignidadmigrante.info
- Le Centre Social Autogéré - www.centresocialautogere.org
- Réseau de la Commission Populaire / People's Commission Network - www.commissionpopulaire.org
- Ste-Emilie Skillshare - http://steemilieskillshare.org
- Artivistic - http://artivistic.org
- Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC) - www.pasc.ca
- Collectif opposé à la brutalité policière (COBP) - http://cobp.resist.ca
--> Pour endosser cette déclaration, veuillez communiquer avec blocampmontreal@gmail.com . L'appel sera ré-envoyé jeudi matin. <--
[En signant cette déclaration, nous nous engageons à la partager également dans nos réseaux respectifs (listes, événements publics, annonces électroniques, sites Internet, médias sociaux, etc.) et à soutenir publiquement les étudiantEs et leurs alliées qui organiseront des perturbations économiques au cours de la prochaine semaine et au-delà. Nous soutenons également la CLASSE dans son opposition à la hausse des frais de scolarité, dans une perspective d'accessibilité et de gratuité universelles.]
Point de presse de la CLAC
Mercredi 23 novembre 2011 10h au GRIP-Concordia (QPIRG-Concordia) 1500 de Maisonneuve O., bureau 204 à Montréal
La CLAC condamne le cirque judiciaire et la criminalisation de la dissidence
Montréal, le 23 novembre 2011 -- Hier, dans une salle bondée de la Cour provinciale de l’Ontario, le procureur de la Couronne chargé de la poursuite contre le présumé « principal groupe de conspirateurs du G20 » de Toronto a retiré toutes les accusations de complot encore retenues contre 17 organisateurs et organisatrices du sud de l’Ontario et du Québec.
Parmi ceux-ci, un militant de la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC), Patrick Cadorette, a vu toutes les accusations portées contre lui retirées par la Couronne après un peu moins de 18 mois passés sous le coup de sévères conditions de libération, dont 11 mois d’assignation à domicile.
Ce développement survient dans le cadre d'une entente relative à un plaidoyer de culpabilité entre la Couronne et la défense. Parmi les 17 personnes accusées de complot, six plaident coupable d’avoir « conseillé » la commission d’une infraction, alors que les 11 autres voient l’ensemble des accusations portées contre elles retirées.
« Le public a beaucoup entendu parler de la brutalité policière et du grand nombre d'arrestations au Sommet du G20 », avance Patrick Cadorette, « mais la répression va beaucoup plus loin que les images de policiers enragés tapant sur des manifestants. On constate la mise en place d'une stratégie complexe visant à criminaliser la dissidence politique et l'organisation anticapitaliste. Ça commence avec l'infiltration policière et la surveillance des mouvements, puis l'intimidation et le harcèlement des militants et militantes, jusqu'aux centaines de fouilles illégales et les détentions arbitriaires au sommet même. Mais le système judiciaire et pénal joue également un rôle déterminant dans la stratégie de criminalisation. Les conditions de libération draconiennes, comme la non-association rigide avec certains groupes militants, l'assignation à domicile prolongée et l'interdiction complète de participer à des manifestations publiques, tout ça vise directement à affaiblir les mouvements qui luttent pour la justice sociale et environnementale et à effrayer les personnes qui s'identifient à ces mouvements et seraient tentées de s'y joindre. Ajouter à ça le recours à des accusations criminelles graves contre les organisateurs, des montants de caution exorbitants, la diffamation publique, des audiences de remise en liberté marquée par l'hystérie collective, et vous avez tous les éléments d'un plan perfectionné pour diaboliser et criminaliser l'engagement militant. »
Jeudi le 3 novembre à 17h30
Rassemblement au Carré Phllips à Montréal
(rue Ste-Catherine Ouest, entre les rues Union et Aylmer, métro McGill)
Montréal, le 1er novembre 2011 - La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) appelle toute la population à manifester dans les rues de Montréal contre le Sommet du G20 qui se tiendra à Cannes en France les 3 et 4 novembre.
Ce matin, dans le cadre de la comparution de deux hommes et deux femmes arrêtées suite à la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2011, la CLAC (Convergence des luttes anticapitalistes) tenait un point de presse devant le palais de justice de Montréal. Une déclaration signée par plus de trente groupes a été rendue publique.
Association de défense des droits sociaux du Montréal-métropolitain (ADDS-MM)
Association des étudiant-e-s diplômé-e-s du département d'histoire de l'Université de Montréal (AÉDDHUM)
Association Facultaire Étudiante de Science Politique Et Droit de l’UQAM (AFESPED-UQAM)
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
BASICS Community News Service-Toronto
Comité BAILS
Centre social autogéré (CSA)
Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP)
Montréal, le 20 septembre 2011
Nous dénonçons fermement la dernière offensive répressive du Service de police de la ville de Montréal(SPVM) qui vise à criminaliser, intimider et à isoler plusieurs groupes militants ainsi que la formation d'une police politique (escouade GAMMA) sous l'égide de la division du crime organisé du SPVM.
Montréal, le 12 juillet 2011- Le 29 juin dernier, la section antigang de la Division du crime organisé du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a procédé à l’arrestation de quatre militantes et militants procédant du même coup à des perquisitions à leur domicile respectif en rapport avec la dernière manifestation du 1er Mai, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC).
Montréal, 21 juin 2011 -- Aujourd'hui, le montréalais Jaggi Singh, membre de la Convergence des luttes anticapitalistes, a reçu sa sentence pour avoir « incité » la population à faire tomber la clôture de sécurité du G20 à Toronto.
Pour publication immédiate
Montréal le 1er mai 2011 - Pour la quatrième année consécutive, plus de 1 200 manifestant(e)s ont marché dimanche dans les rues du centre-ville de Montréal, dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. La manifestation, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes Montréal (CLAC-Montréal), visait à dénoncer le système capitaliste, principal générateur d’exploitation et de pauvreté dans le monde.
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“Parfois, des murs sont construits, non pas pour garder les gens à l’extérieur, mais pour voir qui se sentira assez concerné pour les démolir". - Anonyme
Articles:
G20 : Jaggi Singh évite la prison (Radio-Canada):
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2011/06/21/005-jaggi-singh-pe...
G20: Jaggi Singh n'ira pas en prison (La Presse):
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-dive...
G20 activist Jaggi Singh unrepentant after suspended sentence (Toronto Star):
http://www.thestar.com/news/crime/article/1012501--g20-activist-jaggi-si...
Ici comme ailleurs, on a raison de se révolter!
Les banques et les grandes entreprises sortent gagnantes de la crise économique et continuent de générer des profits records! Mais il en va autrement pour la majorité de la population. En plus d’avoir injecté des centaines de milliards de dollars de fonds publics pour « sauver » le système financier, cette crise sert de prétexte aux grandes entreprises pour faire des mises à pied massives et aux gouvernements du monde entier pour couper les services à la population comme en santé et en éducation.