This text was originally written in French
Compost trucks have now been running in most big cities in the West. Just like recycling and garbage, our urban trash is collected, week after week, propagating the shameless lie that it is the key to our survival on this planet.
How can we believe composting in Montreal will solve any problem if large multinational corporations continue mass production across the world? Is it surprising that recycling is inefficient when we know that the real problems are overproduction and overconsumption? Emma Goldman once said "If voting changed anything, they'd make it illegal". By extrapolating a bit, we can reach the same conclusion about individual solutions proposed to us such as recycling, composting and soon the right to repair. The conclusion is simple: none of these solutions will bring structural change to the fundamental problem: capitalism.
Given the current situation, the day of workshops "Ecology, anticapitalism and resistance" planned for Saturday, March 28th at the SCPA is postponed to a future date. The date will be announced when it gets clearer what this future has in store for us.
This text was originally written in French
During the 2019 federal election campaign we learned, with some surprise, that it was the Bloc Québécois who was responsible for the shutting down of the Energy East project. It was not the hundreds of petitions, protests, blockades and sabotages that led to the withdrawal of the project, no! It was the Bloc Québécois [1], the same Bloc who is currently trying to sell us another pipeline. A gas pipeline this time : The Énergie Saguenay of GNL Quebec [2].
What the Bloc did was nothing new. It is a form of “greenwashing”, presently popular among our elected officials. This particular form of greenwashing steals the work done in local struggles in order to gain a few votes. And our elected stooges do it because it works!
The fight against climate change must break out of its rut. It must also fight the system of borders which benefits certain lives more than others. It must crush this capitalist economy which is always looking to produce more, more and more. It must fight the migrant prison being built in Laval, in which children are raised behind bars. It must fight imperialism which forces countries of the South to produce for a pittance what we consume here in the North. It must fight white supremacy, whether it takes the form of neo-fascist militia, conservative talking heads, or colonial governments which impose their law on unceded native lands. It must fight those who benefit from poisoning the Earth and from the exploitation of our sisters and brothers.
Pendant que les uns tentent d'assouvir leur soif insatiable, les autres travaillent, luttent, fuient ou meurent. Les peuples du Sud global paient depuis trop longtemps le prix du mode de vie qu'a enfanté le capitalisme. Un mode de vie perpétuellement inaccessible à la majorité et perpétuellement insatisfaisant pour la minorité. Qui consomme les fruits de la production industrielle polluant l'air de Tianjin ? Qui se remplit les poches en empoisonnant les cours d'eau du Tamil Nadu ?
Le 10 octobre prochain se tiendra un salon d'information du GRIP UQAM entre 11h00 et 18h00 dans l'Agora du Pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM (Université du Québec à Montréal). Ce salon sera suivi d'un panel à propos de l'écologie sociale animé par les différents comités qui composent le GRIP UQAM. Ce panel se tiendra de 19h00 à 21h30 dans le Basilaire (J-2850). Venez vous informez et discuter en grand nombre!
Rassemblement devant le club St-James, coin René-Lévesque/Union (métro McGill)
Jeudi le 29 septembre 2016 à 11h00
Encore une fois, des mégalomanes à cravates essaient de nous faire passer un pipeline de sables bitumineux sous le nez. Cette fois-ci, c'est l'Association Pipeline qui organise un dîner-conférence "Les pipelines sont-ils pertinents en 2016 ?", avec un conférencier catapulté directement de la corporation Transcanada, financière du pipeline Énergie Est.
Because, for the first time ever, the World Social Forum takes place in North America. This is an historic opportunity to see another side of modern capitalism: instead of seeing the poverty and exploitation of the Southern states, the attendees will be able to observe the wealth and decadence of the North.
Protest in response to the « COP21 » Paris climate conference
Wednesday, December 4th, 2015
6:30PM
Norman Bethune Square
(Guy-Concordia metro station)
A copresentation of CKUT
La communauté Mi'gmaq d’Elsipogtog, à proximité de la collectivité de Rexton, dans le comté de Kent, au soi-disant Nouveau-Brunswick, est depuis un an le théâtre d’une lutte à finir entre la multinationale gazière texane SWN (et ses larbins dans les différents paliers de gouvernement) et la population locale mobilisée pour défendre le territoire contre l’exploitation du gaz de schiste.
Au moment d'écrire ces lignes, l'actualité pétrolière au Québec « explose »... Il est très difficile d'en contenir les débordements en un seul article, alors veuillez considérer les lacunes comme des invitations à faire votre bout de recherche... Cet article porte spécifiquement sur les perspectives d'extraction sur le « territoire québécois », excluant ainsi les projets d'oléoducs, non moins cruciaux.
Le capitalisme est souvent simplement décrit comme un mode de production basé sur l’achat de la force de travail dans le but de l’utiliser pour produire des biens afin de tirer un profit du travail effectué. Par exemple, dans nos sociétés, les entreprises tirent des profits, qui sont en fait la différence entre le prix de revente des biens produits et le coût du travail, des matières premières et des frais reliés à l'usure de la machinerie mis en œuvre pour les produire.
Il y a déjà dix mois survenait la tragédie du Lac-Mégantic. Depuis le 6 juillet dernier, 42 corps ont été retirés des ruines de la ville et cinq autres manquent toujours à l'appel1. 47 victimes, mais combien de coupables ?
Les coupables ne pouvaient pas être les gestionnaires de la Montréal Maine and Atlantic (MMA), qui faisaient du lobbying agressif auprès des élu-e-s depuis des années pour empêcher l'interdiction des wagons DOT-111, qu'on savait dangereux2. La MMA était honnête, et si elle avait pu obtenir un passe-droit pour faire passer des substances dangereuses sur une ligne en désuétude, ce n'est qu'avec un accord en bonne et due forme avec les élu-e-s fédéraux3. Et la MMA n'était pas coupable lorsqu'elle choisissait de ne pas écouter ses propres travailleuses et travailleurs, qui s'inquiétaient de la sécurité dans l’éventualité où l'unique conductrice ou conducteur du train tomberait malade4.
Montréal, le 11 octobre 2013 -- Suite à la désinformation répandue par divers organes de l'entreprise Québecor Média, notamment au bulletin de nouvelles du réseau TVA du jeudi 10 octobre 2013, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) tient à démentir qu'elle a organisé la manifestation contre Enbridge et la Ligne 9 qui s'est déroulée le même jour dans le quartier des affaires de Montréal.
Les tâcherons de QMI et de Québecor, avec au premier chef le journaflic de l'air Maxime Landry, sont décidément incapables d'effectuer un travail de recherche digne de ce nom. Il n'aurait fallu que quelques secondes pour vérifier qui a effectivement organisé la manifestation. La CLAC n'a jamais eu honte d'annoncer clairement les événements qu'elle organise elle-même. Dans ce cas-ci, elle n'a fait que reproduire sur son propre site l'appel à manifester qui circulait déjà depuis plusieurs semaines.
(Notons au passage que les médias de Québecor ont été les seuls, à notre connaissance, à attribuer erronément cette manifestation à la CLAC.)
À ce stade, ce n'est même plus de l'incompétence, mais de la mauvaise foi.