Comme on vient de le voir, les États, les patrons et les élites ont mis en place tout un système répressif pour contrôler leurs propres populations. Et contrairement à elles, leur bras armé, lui, ne connaît pas de frontières et est d’autant plus redoutable.
Comme on vient de le voir, le système capitaliste a une capacité assez développée de se maintenir et de se renouveler, entre autres en avalant ou en récupérant sans broncher la plupart des mouvements qui tentent de le réformer. Dans cette perspective, les droits humains, appelés aussi droits de la personne ou droits fondamentaux, sont souvent présentés comme étant le garde-fou ou le contrepoids des inégalités inhérentes au système économique libéral capitaliste et à la démocratie parlementaire dans lesquels nous vivons en Occident.
Dans une société capitaliste, il est dans l’intérêt des personnes qui se retrouvent en haut de la pyramide de laisser croire à la population qu’elles sont de son côté. Les « compromis » effectués et les « acquis » octroyés sont ce que l’on pourrait appeler des réformes, dont les élites sont d’ailleurs les seules véritables bénéficiaires. En effet, par leurs réformes, ces élites tuent la révolte, embobinent le peuple et maintiennent le statu quo.
Appel à un contingent anticapitaliste dans la manifestation unitaire contre l'austérité et pour une meilleure redistribution de la richesse, organisée par la Coalition Main rouge
28 novembre 13h
Rendez-vous du contingent : au coin des rues Villeray et St-Laurent – Parc Jarry
Événement organisé par le parti communiste révolutionnaire et appuyé par la CLAC
Certains d'entre nous se rappellent les manifestations contre Mike Harris en Ontario qui, au plus fort de la mobilisation, ont mené à sa démission. C'était la fin de ce régime antisocial, brutal, insensé. Trois des acteurs principaux de ce cabinet se sont par la suite replacés au sein du Parti conservateur, formé en 2003, et ont repris le flambeau de la crosse au fédéral, poussant le même ordre du jour cruel et destructif. L'un d'entre eux est John Baird.
Dernièrement, un mot est sur toutes les lèvres ; il flotte tellement dans l'air qu'il semble être dans chacune des bouffées que l'on respire, un mot responsable de tous les maux, qui se fait passer pour quelque chose de nouveau : l'austérité. C'est le nouveau bonhomme Sept Heures. Mais, au fond, d'où vient-il ? Un petit rappel historique s'impose, car pour combattre un fléau, il faut d'abord en connaître la source...
Depuis plusieurs mois déjà - en fait depuis avril dernier ! -, nous nous faisons rincer les oreilles avec les éventuels candidats à la direction du Parti québécois (PQ). La course étant maintenant officiellement lancée, l'interminable supplice va se poursuivre jusqu'à la mi-mai. Misère ! C'est donc dire que depuis sa raclée électorale du 7 avril dernier, le PQ aura étalé son exercice d'auto-évaluation masochiste pendant plus d'un an.
En cette nouvelle année, les grands froids hivernaux qui font tourner les compteurs d’électricité m’ont inspiré une histoire qui fera peut-être monter votre propre température.
Novembre, c'est le mois des morts. Politiquement, c'est bien intéressant ce qui advient des anciens politicienNEs qui sont mortEs au combat, surtout que, comble du bonheur, plusieurs sont tombés au combat pendant la grève de 2012, et après deux ans, la plupart se sont casés, et plusieurs bien vite. Alors que les procès criminels achèvent les étudiantEs qui se sont fait prendre pour la bonne cause, et que plusieurs vivent avec des lésions et traumatismes permanents liées aux affrontements, du côté des libéraux, le flot de caviar et de foie gras n'a pas vraiment cessé.
Bien que le crossage capitaliste soit perpétuellement de saison, la période « des fêtes » est sans doute la saison préférée des crosseurs de tous acabits. Tandis qu’on nous assomme des rengaines éculées sur l’amour du prochain et qu’on ressort les bacs de banques alimentaires au sortir des épiceries, le gouvernement tronçonne, les banques se félicitent de leurs profits faramineux, les relationnistes manipulent l’opinion… et les taux de suicide augmentent.
Pour introduire cette nouvelle série d'articles, il nous a paru plutôt difficile de passer à côté de celle qui a été choisie par le gouvernement Couillard pour diriger l'infâme Commission de révision permanente des programmes (CRPP) : l'ex-ministre libérale Lucienne Robillard, à qui nous donnerons le joli sobriquet de « femme à 1 000 $ par jour » ou « Lulue » (avec un « e », pour pas vous mélanger avec Lucien « Lulu » Bouchard).
Il y a déjà dix mois survenait la tragédie du Lac-Mégantic. Depuis le 6 juillet dernier, 42 corps ont été retirés des ruines de la ville et cinq autres manquent toujours à l'appel1. 47 victimes, mais combien de coupables ?
Les coupables ne pouvaient pas être les gestionnaires de la Montréal Maine and Atlantic (MMA), qui faisaient du lobbying agressif auprès des élu-e-s depuis des années pour empêcher l'interdiction des wagons DOT-111, qu'on savait dangereux2. La MMA était honnête, et si elle avait pu obtenir un passe-droit pour faire passer des substances dangereuses sur une ligne en désuétude, ce n'est qu'avec un accord en bonne et due forme avec les élu-e-s fédéraux3. Et la MMA n'était pas coupable lorsqu'elle choisissait de ne pas écouter ses propres travailleuses et travailleurs, qui s'inquiétaient de la sécurité dans l’éventualité où l'unique conductrice ou conducteur du train tomberait malade4.