La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
En cette période de pandémie, le capital tue plus que jamais. Les travailleur-euse-s sont laissé-e-s sans équipement dans les hôpitaux. Le confinement s’abat sur la population parce que les gouvernements ont fait trop peu trop tard. Les riches propriétaires qui ont ramené le virus avec elleux s'insurgent d'une grève des loyers que leurs locataires n'ont pas le choix de faire, faute d'argent. Les personnes qui vont mourir sont les plus vulnérables, des commis dans les épiceries aux livreur-euse de nourriture, en passant par les prisonnier-ère-s, les sans-abris et les sans papiers, pendant que les plus à l’aise travaillent de la maison. Malgré tout, la distanciation sociale reste une manière importante de réduire le nombre de personnes infectées, et c’est pourquoi NOUS NE NOUS RASSEMBLERONS PAS PHYSIQUEMENT POUR LA MANIFESTATION DU PREMIER MAI. Cependant, nous essaierons de rendre la résistance le plus visible possible, malgré le contexte difficile.
C'est demain jeudi que commence la cinquième édition du Revolution Fest de Montréal !
3 jours de musique sous la bannière de l’anticapitalisme, de l’antifascisme et du féminisme!
Lancé pour la première fois à l’automne 2013 par le chapitre montréalais des Red and Anarchist SkinHeads (RASH) et du Montreal Sisterhood, le Revolution Fest se veut un festival annuel présentant des groupes de musiques et des activités à caractère politique. Ce festival se déroulant sur plusieurs journées dans la ville de Montréal, permet à l’ensemble de la gauche de se rassembler, et ce, dans un cadre festif et de faire la promotion d’une contre-culture vivante et radicalement opposée à toutes les formes que prend l’extrême droite.
NOS POCHES SE VIDENT, CELLES DES BANQUES DÉBORDENT ! ALLONS CHERCHER L'ARGENT LÀ OÙ IL SE TROUVE !
Perturbons l'assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Nationale !
« Ils sont riches parce qu'on est pauvres et on a raison de se révolter! »
Organisez-vous et joignez-vous à nous pour le 1er mai 2017 !
Assemblée populaire
Jeudi, le 3 novembre 2016
Au 1710, rue Beaudry (métro Beaudry)
Gratuit !
Déroulement de la soirée :
Rassemblement devant le club St-James, coin René-Lévesque/Union (métro McGill)
Jeudi le 29 septembre 2016 à 11h00
Encore une fois, des mégalomanes à cravates essaient de nous faire passer un pipeline de sables bitumineux sous le nez. Cette fois-ci, c'est l'Association Pipeline qui organise un dîner-conférence "Les pipelines sont-ils pertinents en 2016 ?", avec un conférencier catapulté directement de la corporation Transcanada, financière du pipeline Énergie Est.
English version below / Versión española abajo
C'est un rendez-vous à la place Pasteur, rue St-Denis (entre Ste-Catherine et Maisonneuve), le jeudi 11 août à 18h !
Car, pour la première fois, le Forum social mondial a lieu dans un pays du Nord. Cette tournée du forum à Montréal est une opportunité historique de voir l’envers de la médaille : plutôt que de constater l’appauvrissement et l’exploitation des pays du sud, les participant-e-s pourront observer l’enrichissement et la décadence des pays du Nord.
Pour la troisième fois, le prolétariat conscient de tous les pays affirme, par la tenue d’une manifestation internationale, une solidarité authentique entre les travailleurs et travailleuses, une profonde haine de l’exploitation et la volonté, chaque jour plus déterminée, de mettre fin au système tel qu’il existe.
Le 1er mai 2006, des millions de travailleurs et travailleuses migrantEs sont descendues dans les rues dans plusieurs villes des États-Unis à l’occasion d’une action concertée intitulée « A day Without Immigrants » (une journée sans immigrants).
Points de départ :
ENCORE UNE FOIS, CECI EST UN APPEL À LA PERTURBATION ÉCONOMIQUE DU CENTRE-VILLE DE MONTRÉAL, BAPTISÉE PAR LA BOURGEOISIE ELLE-MÊME LE NOUVEAU "GOLDEN SQUARE MILE", EN PARTICULIER LE QUADRILATÈRE FORMÉ PAR LES RUES SHERBROOKE, RENÉ-LÉVESQUE, PEEL ET UNION.
Comme on vient de le voir, les États, les patrons et les élites ont mis en place tout un système répressif pour contrôler leurs propres populations. Et contrairement à elles, leur bras armé, lui, ne connaît pas de frontières et est d’autant plus redoutable.