Notre camarade machiniste est issu d’un milieu prolétarien. Il était considéré comme turbulent à l’école primaire comme au secondaire. Du moins, il se montrait plutôt insolent avec les enseignantEs. Très jeune, il est envoyé, de façon intermittente, dans une école pour « délinquantEs juvéniles ».
Que ce soit dans le cadre d’une formation, en sortant de l’école, ou dans un parcours de recherche d’emploi, les stages non payés deviennent de plus en plus abondants. Vanté par les employeurs comme une opportunité d’apprentissage, le régime sans salaire est justifié par l’aspect « formatif » des stages. C'est un point de vue ironique, et qui souligne le côté discriminatoire des stages durant les études, lorsque l’on considère que les normes minimales du travail prévoient la rémunération de la formation.
Une autre tendance actuelle du travail est l’utilisation de sous-traitants ou d’agences de placement (ex. : Adecco, Manpower, Distinction, Empire…). Ces agences engagent des masses d’employéEs, qui sont par la suite placéEs de manière temporaire dans les entreprises qui en ont besoin.
Le 27 août 2016, Montréal vit naître le premier syndicat public de l’Industrial Workers of the World (Syndicat industriel des travailleuses et travailleurs – SITT-IWW) au Québec. Ce jour-là, le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Frite Alors ! fit sa sortie publique et remit en question les croyances syndicales sur une industrie qui est soit-disant non syndicable. Peu importe le contexte syndical, chez Frite Alors !
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C'est un rendez-vous à la place Pasteur, rue St-Denis (entre Ste-Catherine et Maisonneuve), le jeudi 11 août à 18h !
Car, pour la première fois, le Forum social mondial a lieu dans un pays du Nord. Cette tournée du forum à Montréal est une opportunité historique de voir l’envers de la médaille : plutôt que de constater l’appauvrissement et l’exploitation des pays du sud, les participant-e-s pourront observer l’enrichissement et la décadence des pays du Nord.
Pour la troisième fois, le prolétariat conscient de tous les pays affirme, par la tenue d’une manifestation internationale, une solidarité authentique entre les travailleurs et travailleuses, une profonde haine de l’exploitation et la volonté, chaque jour plus déterminée, de mettre fin au système tel qu’il existe.
Le texte suivant est tiré d'un article publié par Solidarité sans frontières au printemps 2015. L'article complet est disponible en ligne ici.
Points de départ :
ENCORE UNE FOIS, CECI EST UN APPEL À LA PERTURBATION ÉCONOMIQUE DU CENTRE-VILLE DE MONTRÉAL, BAPTISÉE PAR LA BOURGEOISIE ELLE-MÊME LE NOUVEAU "GOLDEN SQUARE MILE", EN PARTICULIER LE QUADRILATÈRE FORMÉ PAR LES RUES SHERBROOKE, RENÉ-LÉVESQUE, PEEL ET UNION.
Depuis les débuts du capitalisme, le monde du travail a subi de nombreuses transformations et les conditions des travailleuses et des travailleurs sont constamment menacées.
Appel à un contingent anticapitaliste dans la manifestation unitaire contre l'austérité et pour une meilleure redistribution de la richesse, organisée par la Coalition Main rouge
28 novembre 13h
Rendez-vous du contingent : au coin des rues Villeray et St-Laurent – Parc Jarry
Événement organisé par le parti communiste révolutionnaire et appuyé par la CLAC
Organisé par IWW Montréal
Lundi le 7 septembre, 18h, Parc des Faubourgs (angle De Lorimier et Ontario).
Montréal, le 1er mai 2015 -- Aujourd’hui, partout dans le monde, la classe ouvrière et les classes opprimées sont descendues dans la rue pour célébrer le 125e anniversaire de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses.
LE PROFILAGE POLITIQUE, Y'EN A MARRE !
Lieu: Devant l'hôtel de ville (275 Notre-Dame est, métro Champs-de-Mars)
*english follows*
Une réunion régulière du conseil municipal de Montréal aura lieu à l'Hôtel de Ville, le 24 novembre prochain. Invitons-nous-y pour dénoncer haut et fort le profilage politique de plus en plus flagrant à Montréal!
Depuis de nombreuses années, on nous dit qu’il faut se serrer la ceinture, que le gouvernement doit sauver l’économie, qu’il faut rembourser la sacro-sainte dette et qu’il nous faut absolument prendre des mesures d’austérité. Durant ce temps, c’est dans nos conditions de vie qu’ils ont coupé. Alors que les grandes entreprises et les plus riches de notre société ne cessent d’augmenter leurs profits, nous, au bas de la pyramide sociale, on a de la difficulté à joindre les deux bouts.