Nous avons serré les dents. Nous avons remis l'argent gagné à la sueur de nos fronts et pour lequel nous avons vu nos corps se dégrader sous prétexte que nous pouvions encore « vivre » malgré tout. Mais la cupidité des propriétaires est sans limite. Ils ont vu les profits que d'autres propriétaires peuvent tirer des locataires dans des villes comme Toronto. Depuis, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour nous rendre la vie insupportable au nom du profit.
Une étude de 2013 rapporte que la consommation électrique mondiale attribuable à l’Internet est de 7%, incluant la construction et l’utilisation d’ordinateurs et de téléphones intelligents, ainsi que les centres de données et l’entretien des réseaux. Ça semble bien peu, mais c’est plus que la consommation électrique de l’Inde en entier. Pour le dire autrement, les réseaux dont nous dépendons quotidiennement pour nos communications et nos loisirs demandent autant d’électricité que 1,4 milliards de personnes.
Oyé oyé, La police nous fait chier, intimide et tue. Une camarade trans s’est fait arrêtée avec un feu d’artifice dans le cadre de la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2021 et l’État confond visiblement un feu d’artifice avec une arme à feu, puisque celle-ci risque la prison. La judiciarisation de cette camarade est particulièrement inquiétante, elle risque de créer un dangereux précédent quant aux conséquences légales d’utiliser des feux d’artifice en manifestation.
Accueillons l’adrénaline dans nos veines
Cette colère collective
Allumée par les injustices quotidiennes, par une
Bourgeoisie qui s’enrichie toujours plus.
Abolissons les systèmes d’oppression soudés l’un à l’autre avec de la crazy glue,
Construisons un futur radicalement réimaginé
Aux hiérarchies démantelées, dans lequel nous pourrons
Boire les voix de celleux que l’Élite essaie de taire.
Le Comité d'autodéfense juridique de la Convergence des luttes anticapitalistes relance son Fonds d'autodéfense juridique, qui vise à supporter les personnes qui sont victimes de la répression policière ou juridique pour des gestes présumés commis dans le cadre d'actions individuelles ou collectives ayant une portée anticapitaliste, féministe, anticoloniale ou antiraciste.
Après plus d'une décennie de lutte, des personnes arrêté·e·s lors de 16 manifestations qui se sont soldées par des arrestations de masses entre 2011 et 2015 ont finalement obtenu gain de cause face à la ville de Montréal et au SPVM en signant une entente hors-court pour obtenir dédommagement pour les tords subis.
À travers cette lutte en solidarité, c'est devenu évident qu'en tant que communauté radicale, on se doit de se tenir en solidarité avec les kanien'kehá:ka kahnistensera.
Parce que ces militantes traditionalistes de Kahnawa:ke se battent depuis les cinquantes dernières années pour défendre la souveraineté de leur peuple.
La journée internationale des travailleuses et travailleurs du 1er mai approche à grand pas et cette année encore la Convergence des Luttes Anticapitalistes (CLAC) appel à un rassemblement à Tio'tia:ke (Montréal). Cette année, pour la 15e édition de la manifestation anticapitaliste, il tombait sous le sens de choisir les thématiques anticoloniales et écologistes. Parce que le capitalisme est un système colonial et écocidaire, il est la guerre!
En vue de la manifestation, nous avons cru pertinent de (re)partager diverses ressources mises sur pied au cours des dernières années par la CLAC et leurs alliéEs. Nous voulons encourager le partage des connaissances pratiques et nourrir un sentiment de sécurité collective dans les rues à l'occasion de cette journée. Nous souhaitons également que chacunE puisse éprouver du plaisir et trouver satisfaction et excitation dans la manif. Notre bien-être, notre joie et notre sécurité en manifestation ne dépendent pas de la police, bien au contraire et c'est en arrivant préparéEs, confiantEs en nos moyens et déterminéEs que nous pourrons faire avancer nos idéaux pour un monde meilleur!
Le 1er mai 2022, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) t’invite à une 15 e manifestation anticapitaliste pour la journée des travailleuses et des travailleurs. Étant un collectif allochtone basé à Tio’tia:ke, il est important pour nous de reconnaître les Kanien’kehá:ka, ou Mohawks, et les nations algonquiennes comme gardien·ne·s des terres et des eaux non cédées sur lesquelles nous nous trouvons.
Nous sommes un groupe de jeunes militant·e·s, nous ne militons que depuis quelques années. Ayant participé à différentes organisations écologistes, nous avons, de cette expérience, réalisé les limites de ces organisations dans l’efficacité de nos luttes. Dans les derniers mois, nous avons donc décidé vouloir chercher à affaiblir économiquement les entreprises fossiles par nos actions. Ceci a donc impliqué plus de questionnements, de préparation, de réflexions et d’idées. C’est de ces choses que nous aimerions parler dans ce texte.
Nous faisons partie du collectif Projet accompagnement solidarité Colombie. Nous sommes féministes, à l’étroit dans les moules qui nous sont imposés. Nous sommes majoritairement blanc·hes, habitant·es de territoires voués à la destruction, de territoires tâchés du sang de la colonisation, qui se poursuit encore. Nous constatons, subissons, dénonçons et, malgré tout, participons, aux rapports de domination qui façonnent nos communautés, les sociétés humaines, nos vies.
Les ateliers se tiendront un samedi sur deux, a partir de la mi-juillet, à 19h dans la cour du DIRA (2035 Saint-Laurent): 17 juillet : Historique du rôle des infrastructures de transport et de communication dans le projet capitaliste colonial québécois 31 juillet : Réaménagement du territoire en cours et à venir : la stratégie maritime du Québec 14 aout : Résistances à la réorganisation urbaine, stratégies et pratiques