Cette tradition trouve son origine dans le mouvement ouvrier nord-américain de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le 1er mai 1886, un mouvement de grève générale revendiquant la journée de huit heures est lancé dans plusieurs villes américaines.
Entre l’Hôtel de ville de Montréal et le club privé situé au 357 Rue de la Commune Ouest (Club 357C), il y a exactement 1,2 kilomètres. Plus ou moins 1 200 pas. Tout au plus 10 minutes de marche à une cadence normale. Moins de cinq minutes en limousine.
Dans la brochure De la misère en milieu étudiant publiée en 1967, l’Internationale situationniste (IS) avisait les étudiants de l’importance de connaître les victoires et les défaites des mouvements révolutionnaires internationaux antérieurs. Pour les artistes et les intellectuels qui font patrie de l’IS, mieux connaître l’histoire des mouvements de résistance sert à constituer une critique radicale de l’ordre social, mais également de ses moments de contestation.
Jeudi le 3 novembre à 17h30
Rassemblement au Carré Phllips à Montréal
(rue Ste-Catherine Ouest, entre les rues Union et Aylmer, métro McGill)
Montréal, le 1er novembre 2011 - La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) appelle toute la population à manifester dans les rues de Montréal contre le Sommet du G20 qui se tiendra à Cannes en France les 3 et 4 novembre.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CLAC
pour préparer la manifestation du 3 novembre contre le G20 à Cannes, l'impérialisme canadien et le parti conservateur
MARDI, LE 11 OCTOBRE, à 18h.
À l’UQAM
Local A-1875
Ce matin, dans le cadre de la comparution de deux hommes et deux femmes arrêtées suite à la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2011, la CLAC (Convergence des luttes anticapitalistes) tenait un point de presse devant le palais de justice de Montréal. Une déclaration signée par plus de trente groupes a été rendue publique.
Oyé ! Oyé ! Lancement du nouveau numéro du journal de la Clac-Montréal :Coup de torchon !
Le journal qui torche !
Coup de torchon |n. m. | loc.
Bagarre, combat, lutte individuelle ou collective, conflit, guerre, bataille ; se battre, se quereller, se disputer, combattre.
Vendredi le 16 septembre, à partir de 17h
Au Yer Mad ; 901, boul. de Maisonneuve Est (métro Berri)
Montréal, le 20 septembre 2011
Nous dénonçons fermement la dernière offensive répressive du Service de police de la ville de Montréal(SPVM) qui vise à criminaliser, intimider et à isoler plusieurs groupes militants ainsi que la formation d'une police politique (escouade GAMMA) sous l'égide de la division du crime organisé du SPVM.
Montréal, le 12 juillet 2011- Le 29 juin dernier, la section antigang de la Division du crime organisé du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a procédé à l’arrestation de quatre militantes et militants procédant du même coup à des perquisitions à leur domicile respectif en rapport avec la dernière manifestation du 1er Mai, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC).
Pour publication immédiate
Montréal le 1er mai 2011 - Pour la quatrième année consécutive, plus de 1 200 manifestant(e)s ont marché dimanche dans les rues du centre-ville de Montréal, dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. La manifestation, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes Montréal (CLAC-Montréal), visait à dénoncer le système capitaliste, principal générateur d’exploitation et de pauvreté dans le monde.
Ici comme ailleurs, on a raison de se révolter!
Les banques et les grandes entreprises sortent gagnantes de la crise économique et continuent de générer des profits records! Mais il en va autrement pour la majorité de la population. En plus d’avoir injecté des centaines de milliards de dollars de fonds publics pour « sauver » le système financier, cette crise sert de prétexte aux grandes entreprises pour faire des mises à pied massives et aux gouvernements du monde entier pour couper les services à la population comme en santé et en éducation.
Les banques et les grandes entreprises sortent gagnantes de la crise économique et continuent de générer des profits records! Mais il en va autrement pour la majorité de la population. En plus d’avoir injecté des centaines de milliards de dollars de fonds publics pour « sauver » le système financier, cette crise sert de prétexte aux grandes entreprises pour faire des mises à pied massives et aux gouvernements du monde entier pour couper les services à la population comme en santé et en éducation.
Les personnes immigrantes, chômeuses, assistées sociales, mères monoparentales ou âgées, celles et ceux qui travaillent à petits salaires sont cruellement touchées par la crise du capitalisme. Mais maintenant les travailleuses et les travailleurs de la classe dite « moyenne » sont aussi touchés de plein fouet! Et il ne faut pas se faire d’illusion, la situation ne fera qu’empirer : augmentation importante du coût de la vie, baisse des salaires, diminution des protections sociales, privatisation et tarification des services de santé, etc.
Le capitalisme est un système pourri qui exploite la grande majorité de la population au profit d’une toute petite minorité de profiteurs. Chaque jour amène de nouveaux scandales de corruption et de vol de fonds publics. L’avidité des riches n’a d’égale que les bonus gigantesques qu’ils se donnent. En plus, on réduit leurs impôts pour ensuite nous imposer des augmentations de taxes de toutes sortes et des diminutions de services… C’est assez de faire rire de nous!
Les capitalistes ne produisent rien sinon que de la misère et de l’oppression. La richesse est produite par notre travail. Il n’y a aucune raison pour que cette richesse soit volée par une poignée de milliardaires, qu’ils soient chefs d’entreprises, chefs de guerre, rois du pétrole ou dictateurs!
Prenons exemple des peuples en colère de la Libye, la Tunisie, de l’Égypte. Ici, comme ailleurs, contre le capitalisme, contre toutes les oppressions, pour une vie meilleure, nous avons raison de nous révolter!
Manifestons notre révolte dans les rues de Montréal le 1er mai, Journée internationale des travailleurs et travailleuses. Apportons nos drapeaux et nos foulards ! Allons battre le pavé!
Une invitation de la CLAC-Montréal, www.clac2010.net / blocampmontreal@gmail.com
Depuis une dizaine d'années, les mobilisations populaires contre les figures et institutions de la mondialisation capitaliste ont été ponctuées de débats et de chicanes autour de ce qui est maintenant convenu d'appeler « la diversité des tactiques ». Au sein de la Convergence des luttes anticapitalistes, ce questionnement collectif a été pratiquement épuisé (en faveur du respect de la diversité des tactiques) à l'époque des mobilisations contre le Sommet des Amériques d'avril 2001 et la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA).
Mais pourquoi la CLAC (ainsi qu'une grande partie des mouvements anticapitalistes de base) s'attache-t-elle encore à ce principe, malgré le barrage de critiques qui se déchaînent aussi bien à gauche qu'à droite lors des mobilisations comme celles qui ont récemment marqué le Sommet du G20 à Toronto ? Le présent texte tente une réponse sommaire à cette question cruciale.