Quelques semaines après la fin de la mobilisation contre la COP15, la coalition écologiste et anticapitaliste contre la COP15 vous invite à une assemblée populaire écologiste et anticapitaliste le dimanche 5 mars prochain à midi. Cette assemblée publique permettra de discuter de l’avenir de cette coalition ainsi que des prochaines mobilisations anticapitalistes et écologistes, parce que la lutte continue!
La prochaine assemblée d'organisation a lieu le 9 octobre à midi au A-M050 à l'UQAM, venez en grand nombre!
Pour toute question, contactez le fucklacop15@riseup.net !
PS : D'ici la prochaine assemblée d'organisation, on se voit dans la rue le 23 septembre à 13h au coin Duluth/Parc pour le contingent anticapitaliste de la manif pour la justice climatique!
Le 1er mai 2022, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) t’invite à une 15 e manifestation anticapitaliste pour la journée des travailleuses et des travailleurs. Étant un collectif allochtone basé à Tio’tia:ke, il est important pour nous de reconnaître les Kanien’kehá:ka, ou Mohawks, et les nations algonquiennes comme gardien·ne·s des terres et des eaux non cédées sur lesquelles nous nous trouvons.
Quand on parle de crise climatique, on a tendance à penser à ce que celle-ci pourrait nous coûter. Mais dans un monde capitaliste, il est possible de profiter de n’importe quoi, même de la misère humaine. Et certaines personnes sans scrupules flairent déjà l’opportunité, la bonne affaire, avec toute cette misère qui nous pend au bout du nez.
Les ateliers se tiendront un samedi sur deux, a partir de la mi-juillet, à 19h dans la cour du DIRA (2035 Saint-Laurent): 17 juillet : Historique du rôle des infrastructures de transport et de communication dans le projet capitaliste colonial québécois 31 juillet : Réaménagement du territoire en cours et à venir : la stratégie maritime du Québec 14 aout : Résistances à la réorganisation urbaine, stratégies et pratiques
La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
Le 1er mai dernier, comme chaque année depuis plus d'un siècle, c'était la Journée internationale des travailleuses et travailleurs. Malgré le confinement, plusieurs personnes ont pris action pour redécorer la ville. La situation peut sembler sombre, mais il y a quand même quelques points positifs malgré tout.
L'air de nos villes est plus pur qu'il ne l'a été depuis au moins un siècle. La consommation pétrolière ralentit en même temps que la production de gaz à effet de serre. Pour beaucoup de gens, le confinement forcé est un moment de revoir notre relation malsaine avec le travail dans cette société capitaliste hyperperformante et hyperproductive.
En cette période de pandémie, le capital tue plus que jamais. Les travailleur-euse-s sont laissé-e-s sans équipement dans les hôpitaux. Le confinement s’abat sur la population parce que les gouvernements ont fait trop peu trop tard. Les riches propriétaires qui ont ramené le virus avec elleux s'insurgent d'une grève des loyers que leurs locataires n'ont pas le choix de faire, faute d'argent. Les personnes qui vont mourir sont les plus vulnérables, des commis dans les épiceries aux livreur-euse de nourriture, en passant par les prisonnier-ère-s, les sans-abris et les sans papiers, pendant que les plus à l’aise travaillent de la maison. Malgré tout, la distanciation sociale reste une manière importante de réduire le nombre de personnes infectées, et c’est pourquoi NOUS NE NOUS RASSEMBLERONS PAS PHYSIQUEMENT POUR LA MANIFESTATION DU PREMIER MAI. Cependant, nous essaierons de rendre la résistance le plus visible possible, malgré le contexte difficile.
Les personnes racisées sont victimes de nombreuses discriminations. Par exemple, le revenu moyen des personnes rapportées comme minorités visibles dans le recensement de 2016 est de 30% inférieur à celui des personnes blanches. D’autres manifestations incluent le fait que les usines polluantes et les dépotoirs se retrouvent fréquemment sur des territoires regroupant des populations racisées et autochtones. On pourrait penser que le développement capitaliste préfère simplement les territoires habités par des personnes plus pauvres, mais la richesse n’explique pas tout. La réalité est que le développement capitaliste sert souvent de prétexte pour des politiques racistes. [1]
En raison de la situation actuelle, la journée d'ateliers "Écologie, anticapitalisme et résistance" qui était prévue le samedi 28 mars prochain au SCPA est reportée à une date ultérieure. La date sera annoncée lorsque nous saurons mieux ce que l'avenir nous réserve.
La lutte contre les changements climatiques doit déborder de son lit. Elle doit aussi combattre le système de frontières qui valorise certaines vies plus que d'autres. Elle doit renverser le capitalisme qui cherche toujours à produire plus. Elle doit combattre la construction de la prison pour migrantEs à Laval dans laquelle des enfants grandissent derrière des barreaux. Elle doit se battre contre l'impérialisme qui permet que les pays du sud produisent pour une bouchée de pain les biens que nous consommons. Elle doit combattre la suprématie blanche, qu'elle prenne la forme de milices néo-fascistes, de chroniqueurs conservateurs ou de gouvernements coloniaux se déclarant souverains de territoires autochtones non-cédés. Elle doit combattre ceux et celles qui bénéficient de l'empoisonnement des terres et de l'exploitation de nos frères et sœurs.
Le 1er mai est né de luttes ouvrières menées par des immigrant-e-s. Elles ont eu lieu sur ce continent il y a plus de cent ans. Aujourd'hui, l'impérialisme capitaliste globalisé a créé des conditions qui forcent des millions de personnes à laisser leur maison pour trouver un refuge et tenter de survivre. Ces millions de personnes sont placées dans des situations d'extrême vulnérabilité, créant une population sans statut et exploitable. D'ailleurs, selon un article du Devoir publié aujourd'hui, le risque de subir des accidents de travail causant des blessures graves ou la mort est deux fois plus élevé pour les travailleuses et travailleurs étranger-ère-s.
La projection sera suivie d'un panel de discussion sur le thème du travail avec les personnes intervenantes suivantes :
Hier comme aujourd'hui, ils sont riches parce qu'on est pauvres.
Les maîtres financiers de l'Occident et sept de leurs pantins politiques se rencontrent cette année à la Malbaie. Ils vont se battre pour continuer l'exploitation des pays du Sud et le pillage des ressources naturelles. Le G7 sera un beau cirque, financé à même notre exploitation. Financé par ceux et celles qui s'échinent au travail, par les coupes dans nos programmes sociaux, dans l'éducation, dans la santé, dans la dignité humaine. Un cirque qui encouragera le travail gratuit fourni par nos stages non rémunérés, qui supportera les profits faramineux des promoteurs immobiliers qui nous chassent de nos quartiers, qui fera la promotion d'un statu quo immoral. Impérialisme et colonialisme seront célébrés, aux dépens de ceux et celles qui produisent la majorité de la richesse.