Depuis les débuts du capitalisme, le monde du travail a subi de nombreuses transformations et les conditions des travailleuses et des travailleurs sont constamment menacées.
On ne peut parler de capitalisme sans parler de ses impacts sur l’environnement. Comme nous le verrons plus loin, le capitalisme repose sur une croissance infinie, ce qui est évidemment problématique sur une planète de taille finie. Mais avant de se pencher sur la situation actuelle, examinons quelques éléments sur le capitalisme et le gaspillage, sur les liens entre rareté et exclusion et sur le développement durable.
Dans une société capitaliste, il est dans l’intérêt des personnes qui se retrouvent en haut de la pyramide de laisser croire à la population qu’elles sont de son côté. Les « compromis » effectués et les « acquis » octroyés sont ce que l’on pourrait appeler des réformes, dont les élites sont d’ailleurs les seules véritables bénéficiaires. En effet, par leurs réformes, ces élites tuent la révolte, embobinent le peuple et maintiennent le statu quo.
Comme on vient de le voir, le système capitaliste a une capacité assez développée de se maintenir et de se renouveler, entre autres en avalant ou en récupérant sans broncher la plupart des mouvements qui tentent de le réformer. Dans cette perspective, les droits humains, appelés aussi droits de la personne ou droits fondamentaux, sont souvent présentés comme étant le garde-fou ou le contrepoids des inégalités inhérentes au système économique libéral capitaliste et à la démocratie parlementaire dans lesquels nous vivons en Occident.
Il est impossible de se débarrasser de la police, et de la violence qui l’accompagne, sans se débarrasser du capitalisme. Car l’institution de la police assume un rôle précis dans notre société: elle est le bras armé du patronat et des élites politiques, et sert à maintenir en place tout le système de privilèges. Les policiers se retrouvent ainsi dans une situation contradictoire: travailleurs en uniforme, ils vendent leur force de travail à un employeur qui leur demande de violenter leurs pairs.
Comme on vient de le voir, les États, les patrons et les élites ont mis en place tout un système répressif pour contrôler leurs propres populations. Et contrairement à elles, leur bras armé, lui, ne connaît pas de frontières et est d’autant plus redoutable.
Les luttes anticapitalistes s’insèrent dans la longue histoire des luttes pour l’émancipation individuelle et collective. Elles apparaissent au fur et à mesure que se développe le capitalisme au XIXe siècle et s’opposent aux formes particulières que prennent la domination et l’oppression dans ce contexte historique. Elles cherchent ainsi à renverser les structures socio-économiques et politiques associées au capitalisme comme mode d’organisation de l’économie et des rapports sociaux.
Appel à un contingent anticapitaliste dans la manifestation unitaire contre l'austérité et pour une meilleure redistribution de la richesse, organisée par la Coalition Main rouge
28 novembre 13h
Rendez-vous du contingent : au coin des rues Villeray et St-Laurent – Parc Jarry
Manif pendant le sommet de la Terre de Paris « COP 21 »
Vendredi, 4 décembre 2015
18h30
Place Norman-Bethune
(Métro Guy)
Un événement de la CLAC-Montréal
Coprésenté par CKUT
Il y a un an, on nous annonçait un automne chaud contre les mesures d'austérité du gouvernement Couillard. Nous avons eu droit, en bout de ligne, à quelques manifestations d'envergure du communautaire et des centrales syndicales, en plus de certaines actions sectorielles. L'hiver dernier devait être très chaud avec, en tête de liste, une grève générale étudiante, qui malheureusement ne s'est pas propagée. Le printemps suivant s'annonçait brûlant, il
Dernièrement, un mot est sur toutes les lèvres ; il flotte tellement dans l'air qu'il semble être dans chacune des bouffées que l'on respire, un mot responsable de tous les maux, qui se fait passer pour quelque chose de nouveau : l'austérité. C'est le nouveau bonhomme Sept Heures. Mais, au fond, d'où vient-il ? Un petit rappel historique s'impose, car pour combattre un fléau, il faut d'abord en connaître la source...