Pendant que les uns tentent d'assouvir leur soif insatiable, les autres travaillent, luttent, fuient ou meurent. Les peuples du Sud global paient depuis trop longtemps le prix du mode de vie qu'a enfanté le capitalisme. Un mode de vie perpétuellement inaccessible à la majorité et perpétuellement insatisfaisant pour la minorité. Qui consomme les fruits de la production industrielle polluant l'air de Tianjin ? Qui se remplit les poches en empoisonnant les cours d'eau du Tamil Nadu ?
Quand on regarde une carte du monde, on voit que tous les territoires sont assignés à des États. Le côté idéologique de la chose ressort lorsqu’on pense au fait que ces cartes sont statiques, alors que la colonisation du territoire canadien, elle, est bien dynamique. Des pipelines aux barrages qui montent toujours plus au nord, une carte qui présenterait l’évolution des territoires effectivement occupés par les populations autochtones et les populations coloniales clouerait le bec à ceux et celles qui prétendent que le colonialisme est terminé.
L'appel lancé par les zapatistes, deux ans après leur soulèvement armé dans les montagnes du sud du Mexique, a renouvelé l’idée d’une Internationale dans les années 1990. C'est de cette Première rencontre intercontinentale pour l’humanité et contre le néolibéralisme, qui s'est déroulée au Chiapas en 1996, qu'a émergé la « nébuleuse Internationale » se définissant comme : « Un réseau collectif de toutes nos luttes et résistances particulières ». Rappelons que le soulèvement zapatiste a eu lieu le 1er janvier 1994, date d'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Les manifestations de cette Internationale de la résistance prendront dès lors comme cibles les accords économiques et les sommets des élites de ce monde.
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C'est un rendez-vous à la place Pasteur, rue St-Denis (entre Ste-Catherine et Maisonneuve), le jeudi 11 août à 18h !
Car, pour la première fois, le Forum social mondial a lieu dans un pays du Nord. Cette tournée du forum à Montréal est une opportunité historique de voir l’envers de la médaille : plutôt que de constater l’appauvrissement et l’exploitation des pays du sud, les participant-e-s pourront observer l’enrichissement et la décadence des pays du Nord.
Le 1er mai 2006, des millions de travailleurs et travailleuses migrantEs sont descendues dans les rues dans plusieurs villes des États-Unis à l’occasion d’une action concertée intitulée « A day Without Immigrants » (une journée sans immigrants).
Points de départ :
ENCORE UNE FOIS, CECI EST UN APPEL À LA PERTURBATION ÉCONOMIQUE DU CENTRE-VILLE DE MONTRÉAL, BAPTISÉE PAR LA BOURGEOISIE ELLE-MÊME LE NOUVEAU "GOLDEN SQUARE MILE", EN PARTICULIER LE QUADRILATÈRE FORMÉ PAR LES RUES SHERBROOKE, RENÉ-LÉVESQUE, PEEL ET UNION.
Comme on vient de le voir, les États, les patrons et les élites ont mis en place tout un système répressif pour contrôler leurs propres populations. Et contrairement à elles, leur bras armé, lui, ne connaît pas de frontières et est d’autant plus redoutable.
Comme on vient de le voir, le système capitaliste a une capacité assez développée de se maintenir et de se renouveler, entre autres en avalant ou en récupérant sans broncher la plupart des mouvements qui tentent de le réformer. Dans cette perspective, les droits humains, appelés aussi droits de la personne ou droits fondamentaux, sont souvent présentés comme étant le garde-fou ou le contrepoids des inégalités inhérentes au système économique libéral capitaliste et à la démocratie parlementaire dans lesquels nous vivons en Occident.
Manif pendant le sommet de la Terre de Paris « COP 21 »
Vendredi, 4 décembre 2015
18h30
Place Norman-Bethune
(Métro Guy)
Un événement de la CLAC-Montréal
Coprésenté par CKUT
english version below
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SAMEDI 10 OCTOBRE, 14 h
Rassemblement : Place Norman Bethune
(coin Guy et de Maisonneuve Ouest, métro Guy-Concordia)
carte : http://bit.ly/1PKJ8VS
Le capitalisme est souvent simplement décrit comme un mode de production basé sur l’achat de la force de travail dans le but de l’utiliser pour produire des biens afin de tirer un profit du travail effectué. Par exemple, dans nos sociétés, les entreprises tirent des profits, qui sont en fait la différence entre le prix de revente des biens produits et le coût du travail, des matières premières et des frais reliés à l'usure de la machinerie mis en œuvre pour les produire.